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BUDGET 2020. Mis à part la poursuite de l’uniformisation de la taxe scolaire et un crédit bonifié pour les aidants naturels, le Budget du Québec 2020-2021 contient peu de nouvelles mesures touchant le portefeuille des contribuables.
Le gouvernement Legault poursuit sa promesse d’uniformiser la taxe scolaire à la baisse entre les différentes régions. Le taux de la taxe scolaire sera réduit pour une deuxième fois à partir du premier juillet prochain.
L’économie d’impôt réalisée par un contribuable variera selon la région où il réside et la valeur de leur propriété. En tenant compte des mesures annoncées en 2019, le propriétaire d’une résidence de 275 000$ verra sa taxe scolaire réduite de 509$ en Maurice ou au Saguenay-Lac-Saint-Jean, mais de seulement 70$ dans la région de la Capitale-Nationale où les taxes scolaires étaient déjà plus basses.
Dans le budget, le ministère des finances rappelé qu’une part des mesures destinées aux contribuables précédemment représente plus de 2 G$ pour l’exercice 2020-2021, ce qui inclut notamment la bonification de l’Allocation famille.
Aide pour aidant naturel
Québec bonifie et simplifie le crédit d’impôt pour aidant naturel. Le nouveau «crédit d’impôt pour les personnes aidantes» comporte deux volets.
Pour la personne prenant soin d’une personne majeure atteinte d’une déficience grave et prolongée, elle aura droit à une aide de 1250$ si elle cohabite avec cette personne.
Une deuxième aide, réductible cette fois-ci, est ajoutée sans condition de cohabitation. Cette réduction se fera à un taux de 16% pour chaque dollar de revenu de la personne aidée admissible qui excède 22 180$. Ainsi, un aidant naturel qui cohabite avec la personne qu’elle aide pourra atteindre jusqu’à 2 500$ (deux fois 1 250$).
Aux personnes qui cohabitent et aident un proche de plus de 70 ans, celles-ci auront droit à un crédit d’impôt de 1 250$.
Les parents qui s’absentent du marché du travail pour prendre soin d’un enfant lourdement handicapé auront aussi un coup de pouce quant à la rente de retraite de RRQ. Auparavant, le calcul de la rente ne prenait pas en compte jusqu’à 7 années pendant lesquelles un parent s’absente du marché du travail pour prendre soin d’un enfant lourdement handicapé. Ce seuil passera de 7 ans à 18 ans.
