(Photo: Paul Chiasson pour La Presse canadienne)
Toujours en recentrage vers les services d’ingénierie — sa nouvelle pierre angulaire —, SNC-Lavalin continue à réduire son exposition à certains marchés dans le monde, comme le Moyen-Orient, alors que l’environnement d’affaires est bousculé par des éléments comme la pandémie de COVID-19.
Sans quitter de manière définitive cette région ainsi que des marchés comme l’Asie-Pacifique, le nord de l’Europe et l’Amérique du Sud, la firme d’ingénierie et de construction établie à Montréal veut réduire les risques, a expliqué jeudi son président et chef de la direction, Ian Edwards.
Celui-ci participait à un événement virtuel organisé par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM). Il n’était pas disponible pour accorder des entrevues par la suite.
M. Edwards a notamment expliqué qu’au Moyen-Orient, la crise sanitaire avait contribué à jouer un rôle dans la fluctuation des prix du pétrole brut, ce qui a eu une incidence sur l’environnement d’affaires.
SNC-Lavalin, qui souhaite s’éloigner des grands projets de construction et de ressources naturelles au profit des services d’ingénierie, veut se concentrer sur le Canada, les États-Unis et le Royaume-Uni, trois pays qualifiés de « marchés clés » par son grand patron.
En 2019, le Moyen-Orient, qui comprend l’Arabie saoudite, a représenté 20 % des revenus totaux de 9,5 milliards $ générés par la multinationale québécoise.
À la fin juillet, l’entreprise avait annoncé qu’elle procéderait à une restructuration de sa division déficitaire des ressources et qu’elle planifiait vendre ou fermer ses parties qui perdent de l’argent.
SNC-Lavalin doit dévoiler ses résultats du troisième trimestre le 30 octobre.