Le géant américain Nike accuse Lululemon Athletica de contrefaçon de brevet

Publié le 11/01/2022 à 13:50

Le géant américain Nike accuse Lululemon Athletica de contrefaçon de brevet

Publié le 11/01/2022 à 13:50

Par La Presse Canadienne

Lululemon a acquis Mirror en 2020. (Photo: La Presse Canadienne)

Le géant américain Nike a lancé une poursuite en justice contre Lululemon Athletica, accusant le détaillant de vêtement d’exercice de contrefaçon de brevet pour son nouvel outil d’exercice à la maison Mirror. 

Nike affirme que l’appareil électronique de la société de Vancouver pour la diffusion en continu de séances d’entraînement et les applications mobiles qui l’accompagnent enfreignent le «robuste portefeuille de brevets» de Nike, qui protège des décennies d’innovations dans le secteur du sport numérique. 

L’américaine fait valoir que la faute dont elle accuse Lululemon est «objectivement insouciante (…), intentionnelle et délibérée» et réclame des dommages atteignant jusqu’à trois fois le montant qui sera déterminé par une cour. 

Ce conflit légal entre deux gros joueurs de l’exercice témoigne de la concurrence croissante sur ce marché. 

Lululemon a récemment lancé une poursuite contre Peloton Interactive, accusant le fabricant de vélos stationnaires de vendre des soutiens-gorge et des leggings «contrefaits». 

Lululemon a acquis Mirror en 2020, alors que la pandémie catapultait le marché de l’exercice à domicile vers de nouveaux sommets. 

Cet appareil, qui ressemble à un hybride entre un téléphone intelligent et un téléviseur, se vend au prix de base de 1895$ au Canada, en plus d’un abonnement de 49$ par mois pour accéder à des séances en direct ou sur demande de divers exercices incluant du yoga, du kick-boxing et de la méditation. 

 

À la une

Meta Platforms: prendre une grande respiration

11:22 | Jean Gagnon

BOUSSOLE BOURSIÈRE. Meta Platforms va dépenser des sommes énormes dans le développement de l'intelligence artificielle.

Je dois renouveler mon hypothèque: quelle stratégie adopter?

LE COURRIER DE SÉRAFIN. «L’option d’un taux fixe de 3 ans peut être un bon compromis par opposition au 5 ans fixe.»

Jusqu'à quel point faut-il être patient avec un titre perdant?

EXPERT INVITÉ. Je n'aime pas appliquer de recette toute faite.