Dette: Obama lance un appel au compromis

Publié le 26/07/2011 à 09:58

Dette: Obama lance un appel au compromis

Publié le 26/07/2011 à 09:58

Par La Presse Canadienne

Le président américain, Barack Obama, a critiqué lundi soir le nouveau plan républicain pour éviter un défaut de paiement des États-Unis et a affirmé que les leaders du Congrès devaient en arriver à un compromis d'ici à la date fatidique du 2 août.

Dans son discours télévisé, il a soutenu que les Américains avaient peut-être voté pour un gouvernement divisé mais qu'ils n'avaient pas voté pour un gouvernement dysfonctionnel.

Obama a pris le micro que quelques heures après que les républicains, puis les démocrates, eurent présenté des mesures législatives concurrentes lundi pour tenter d'empêcher un défaut de paiement des États-Unis, qui pourrait survenir dans un peu plus qu'une semaine.

Barack Obama a affirmé que l'approche dévoilée plus tôt au cours de la journée par le président de la Chambre des représentants, John Boehner, ne ferait qu'augmenter la capacité d'emprunt du gouvernement pour une période permettant d'écarter la menace d'un défaut de paiement pour seulement six mois. En d'autres mots, a-t-il soutenu, cela ne règlerait pas le problème.

Le président avait à peine terminé son adresse à la nation lorsque John Boehner a pris à son tour la parole, relayé par les chaînes américaines.

Le républicain de l'Ohio a expliqué que le président avait souvent dit que le pays avait besoin d'une approche équilibrée mais que cela voulait dire que Washington allait dépenser plus et que la population allait de son côté payer plus.

"La triste vérité c'est que le président voulait il y a six mois un chèque en blanc et qu'il veut encore aujourd'hui un chèque en blanc. Cela ne va tout simplement pas se produire", a-t-il déclaré.

Contredisant le président, M. Boehner a soutenu qu'il n'y avait pas "d'impasse" au Congrès. Il a affirmé que les nouvelles mesures législatives seraient adoptées à la Chambre des représentants puis, par le Sénat avant d'être soumises pour approbation à Barack Obama.

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