Inévitablement, l'économie réelle finira par pâtir des effets de la crise financière qui ébranle Wall Street.
Or, c'est quand il fait encore bon qu'il faut se préparer à la tempête.
C'est avec cette idée en tête que Les Affaires a demandé aux spécialistes de différents secteurs de l'économie d'identifier les façons de tirer son épingle du jeu dans une conjoncture économique incertaine.
Immobilier, commerce de détail, commerce extérieur, secteur manufacturier, PME, partout un même mot d'ordre : passez à l'action. Attendre l'orage les bras croisés n'est pas une option.
Quand le crédit est rare, l'argent est roi. Ceux qui en ont plein leurs coffres seront avantagés. Pour les autres, ils ont intérêt à se renflouer au plus vite. Entrepreneurs, c'est le temps de négocier le financement dont vous aurez besoin dans les prochains mois. Largement épargnées par la crise pour le moment, les grandes banques canadiennes restent encore à l'écoute de leur clientèle. Il faut en profiter. Cela vaut également pour les ménages qui envisagent prochainement l'achat ou le refinancement de leur maison.
Ce n'est là qu'une des nombreuses mesures recommandées par les experts que nous avons consultés, tant pour les particuliers que pour les entreprises. Fort de leurs conseils, vous pourrez faire face à la suite des événements. Bonne chance !
LE CONTEXTE
Pessimisme
" Selon notre analyse, cette récession n'est plus une prévision, mais une réalité. "
- David Rosenberg, économiste en chef pour l'Amérique du Nord de Merrill Lynch
Commerce de détail
49 % Proportion des Québécois qui croient que ce n'est pas le moment de faire des achats importants. Ils n'étaient que 38 % l'an dernier.
Moins d'exportations
2,9 % Baisse des exportations internationales de marchandises du Québec, désaisonnalisées et en dollars constants de 2002, au cours des sept premiers mois de 2008 par rapport à la même période en 2007.
Moins de construction
11 % Baisse du nombre de mises en chantier d'habitations en août au Québec, comparativement au même mois l'an dernier.
Prudence
1 Milliard de dollars. C'est la valeur des immeubles dont SITQ, une filiale de la Caisse de dépôt et placement du Québec, veut se départir au Canada en 2008.
L'immobilier résidentiel grimpe encore
44 % Hausse du prix moyen des maisons unifamiliales au Québec depuis cinq ans.
