Problème de succession à la tête de Procter & Gamble

Publié le 02/01/2009 à 00:00

Problème de succession à la tête de Procter & Gamble

Publié le 02/01/2009 à 00:00

Par La Presse Canadienne
M. Lafley a été nommé chef de la direction il y a plus de huit ans, alors que les bénéfices et le titre de P&G étaient en déclin. Il a aidé le fabricant des détergents Tide et des couches Pampers à générer des profits de façon constante et à faire croître ses ventes en mettant l'accent sur l'innovation et en préconisant une approche où le client est roi.

M. Lafley assure qu'il ne prévoit pas quitter ses fonctions dans un avenir rapproché. Il aura toutefois 62 ans en juin, ce qui pousse les analystes et investisseurs à examiner de très près les changements apportés à la direction de l'entreprise ces deux dernières années.

Des représentants de P&G ont indiqué que le conseil d'administration a planifié la succession, mais ont refusé de révéler des noms ou tout autre détail et n'ont pas répondu aux questions des investisseurs.

Selon les analystes, il sera difficile de trouver la bonne personne pour remplacer un dirigeant aussi respecté. Ils doutent par ailleurs que le conseil d'administration, présidé par M. Lafley, cherchera un remplaçant à l'extérieur de l'entreprise.

Les rumeurs indiquent que Robert A. McDonald, directeur de l'exploitation pour les marchés émergents que P&G a ciblé, et Susan E. Arnold, présidente des unités financières mondiales, pourraient succéder à M. Lafley. Ils ont tous deux joint l'entreprise en 1980, trois ans après M. Lafley, et ont été nommés à leur poste actuel en 2007, dans le cadre d'une restructuration que plusieurs ont perçue comme une façon d'établir la succession.

Une dizaine d'autres candidats potentiels ont aussi été identifiés, dont certains nouveaux venus dont les chances iront en s'améliorant si M. Lafley demeure en poste encore un certain temps.

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