Jean-Marc Ayrault a aussi indiqué que les entreprises françaises souhaitaient participer et apporter leur savoir-faire au développement du nord du Québec, en particulier dans la valorisation des sites miniers, de la couverture numérique ou des infrastructures.
La France veut aussi accroître la collaboration dans l'économie verte, et ce, des technologies propres aux énergies renouvelables en passant par les véhicules du futur. Selon le premier ministre, cette transition écologique nécessite de renforcer le soutien aux pôles de compétitivité et aux créneaux d'excellence.
Du reste, le Québec et la France ont déjà une relation privilégiée, a fait remarquer le chef de la majorité socialiste. De 2006 à 2012, les investissements des entreprises québécoises dans l'hexagone ont représenté en moyenne un peu plus de 60% des projets d'investissements du Canada dans le pays.
De son côté, le Québec attire près de la moitié des exportations totales des entreprises françaises au Canada, à hauteur de 2,2 G$.
Jean-Marc Ayrault pense que les PME peuvent jouer un rôle important pour stimuler la relation économique entre le Québec et la France. «Elles sont l'avenir de notre relation, notamment dans des secteurs comme les technologies de l'information et de la communication ou les transports.»
Le premier ministre souhaite d'ailleurs que la future Banque de développement économique du Québec et la nouvelle Banque publique d'investissement en France, deux institutions pour soutenir notamment les PME, collaborent sur certains projets. «J'espère que ces deux institutions pourront travailler étroitement ensemble.»