La Grèce et la zone euro dans une course contre la montre

Publié le 25/07/2012 à 14:59, mis à jour le 16/10/2013 à 07:57

La Grèce et la zone euro dans une course contre la montre

Publié le 25/07/2012 à 14:59, mis à jour le 16/10/2013 à 07:57

Par AFP

A la veille de la visite à Athènes de José Manuel Barroso, la Grèce semble entraînée, sous pression de ses créanciers à bout de patience, vers un scénario de défaut sur sa dette publique et dans une course contre la montre pour rester dans l'euro.

Alors que le président de la Commission européenne est attendu à Athènes jeudi - pour sa première visite en Grèce depuis 2009 - jamais les tensions dans la zone euro n'ont été aussi vives entre les pays du nord et les ceux du sud, la Grèce continuant de jouer le rôle d'enfant à problème.

Ces derniers jours, plusieurs hauts responsables allemands ont envisagé publiquement, sans être démentis, un défaut du pays et une sortie de la Grèce de l'euro.

Un parlementaire allemand a même souhaité lundi dans Die Welt qu'Athènes commence à payer la moitié des pensions de retraite et des traitements de ses fonctionnaires en drachmes (l'ex-monnaie nationale) dans le cadre d'une sortie progressive de la zone euro.

Ces propos sont interprétés par plusieurs analystes comme des positions de négociation pour faire pression sur la Grèce pour activer les réformes, plus que comme un danger de sortie de l'euro.

Ils interviennent alors que les contrôleurs de la "troïka" (UE-BCE-FMI) ont commencé mardi à Athènes le contrôle des comptes nationaux afin d'évaluer les retards pris dans l'ajustement budgétaire du pays après des élections à répétition ces derniers mois.

Le gouvernement grec et la troïka doivent se mettre d'accord sur la réduction du déficit public et les nouvelles mesures d'économie concernant surtout la baisse des dépenses publiques. Les contrôleurs doivent revenir en septembre à Athènes pour présenter leur évaluation finale, a indiqué mercredi la Commission.

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