Le BRIC, c'est bien, mais n'oublions pas le Mexique

Publié le 30/11/2012 à 16:37, mis à jour le 01/12/2012 à 11:06

Le BRIC, c'est bien, mais n'oublions pas le Mexique

Publié le 30/11/2012 à 16:37, mis à jour le 01/12/2012 à 11:06

Par François Normand

Au septième rang aujourd’hui, le Mexique deviendra inévitablement un marché d’exportation plus important pour le Québec dans les prochaines années, compte tenu de l’augmentation rapide de nos expéditions dans ce pays de 115 millions d’habitants (129 millions en 2050, selon HSBC).

Par exemple, le Royaume-Uni est notre sixième marché d’exportation, mais nous y expédions seulement 243 M$ de plus de marchandises qu’au Mexique, en 2011. Dans le cas de l’Allemagne (notre troisième marché d’exportation), la différence est de l’ordre du demi-milliard.

Bien entendu, le futur accord de libre-échange avec les 27 pays de l’Union européenne stimulera les exportations québécoises à destination du vieux continent. Mais il ne faut pas non plus s’attendre à des miracles. Par rapport à 2007, nos exportations de marchandises sont en baisse de 10%, même si elles ont repris de la vigueur en 2011.

Outre son dynamisme économique, le Mexique offre aussi de nombreux avantages aux exportateurs québécois.

Le Mexique est l’un des pays membres de l’ALENA. C’est un État de droit, malgré les violences liées à la guerre de la drogue. La culture d’affaires y est certes unique, mais elle s’inscrit aussi dans une culture d’affaires nord-américaine, caractérisée par un grand pragmatisme.

L’espagnol – la langue des affaires au Mexique - est une langue bien connue au Québec. C’est la seconde langue enseignée dans nos écoles après l’anglais. Enfin, les entreprises et les consommateurs du Mexique évoluent sensiblement dans les mêmes fuseaux horaires qu’au Canada.

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