Diversification: ne tournons pas le dos aux États-Unis

Publié le 20/09/2013 à 20:56, mis à jour le 22/09/2013 à 10:27

Diversification: ne tournons pas le dos aux États-Unis

Publié le 20/09/2013 à 20:56, mis à jour le 22/09/2013 à 10:27

Par François Normand

Photo: Bloomberg

ANALYSE - Diversification des marchés. Cette expression est sur toutes lèvres des analystes et des élus lorsqu'ils parlent de la concentration excessive des exportations du Québec aux États-Unis. Un appel à la diversification qui est justifié. Mais qui ne devrait pas nous faire oublier que le marché américain restera toujours un formidable débouché pour les entreprises québécoises.

Cette semaine encore, l'ex-délégué du Québec à New York, John Parisella, a réitéré ce point lors d'une table ronde sur les enjeux économiques internationaux, organisée par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain. Un forum au cours duquel d'autres conférenciers ont souligné tout le potentiel - avec raison - de la Chine, de l'Amérique latine (incluant le Mexique) et de l'Union européenne.

Oui, la Chine deviendra un formidable marché de consommateurs. Oui, l'Amérique latine est en ébullition, en particulier le Mexique. Oui, le prochain accord de libre-échange entre le Canada et l’Union européenne ouvrira des portes à nos entreprises. C'est sans parler de l'Afrique, dont la population pourrait doubler d'ici le milieu du siècle, pour atteindre environ 2 milliards d'habitants, selon l'ONU.

Dans ce contexte, le marché américain - où le Québec expédie 68% de ses exportations internationales de marchandises - n'est plus vraiment la «saveur du mois», pour reprendre l'expression consacrée. Mauvaise perception s'il en est une.

Voici quelques statistiques pour illustrer à quel point cette tendance à vouloir tourner le dos aux États-Unis pourrait priver nos entreprises d'importantes occasions d'affaires dans les années à venir, voire décennies.

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