Dette: la Chambre des représentants dit oui

Publié le 01/08/2011 à 20:43, mis à jour le 18/10/2013 à 10:37

Dette: la Chambre des représentants dit oui

Publié le 01/08/2011 à 20:43, mis à jour le 18/10/2013 à 10:37

Par La Presse Canadienne

Malgré de vibrantes manifestations de désaccord de la part de républicains de la droite et de démocrates de la gauche, les membres à la Chambre des représentants ont adopté, avec une forte majorité lundi, l'entente de principe intervenue dimanche et visant à relever le plafond de la dette américaine et éviter la catastrophe potentielle d'un défaut de paiement des États-Unis.

La proposition a été adoptée dans une proportion de 269 votes en faveur et 161 contre. Un total de 174 représentants du Parti républicain ont approuvé le projet de loi, mais il aura fallu que les leaders républicains convainquent leurs collègues récalcitrants d'appuyer l'entente. Malgré ces efforts, 66 républicains ont voté contre. Chez les démocrates, le vote a été on ne peut plus divisé alors que 95 ont approuvé l'accord et autant l'ont rejeté.

Un vote au Sénat, où l'adoption semblait sûre, se tiendra mardi, à midi, après quoi le président Barack Obama apposera sa signature au bas du projet de loi. Pour être adopté, il nécessitera l'appui de 60 des 100 sénateurs.

Quelques instants avant que le projet de loi n'obtienne la majorité nécessaire, des applaudissements se sont fait entendre dans tous les coins de la Chambre basse lorsque la représentante démocrate Gabrielle Giffords a effectué une émouvante apparition sur le parquet, sa première depuis qu'elle avait été atteinte de coups de feu à la tête lors d'une assemblée politique avec des partisans de l'État de l'Arizona, dans un centre commercial de Tucson, en janvier.

Debout parmi plusieurs collègues, Mme Giffords, qui doit encore se soumettre à des traitements de réadaptation, a souligné ce chaleureux accueil en levant sa main gauche et saluant les législateurs à la Chambre. Un membre du personnel de son bureau a déclaré que la représentante était retournée lundi, en appui au projet de loi qui a été adopté à la Chambre des Représentants.

Accueilli avec soulagement par les marchés, ce compromis de la dernière heure met fin à un bras de fer acharné, l'un des plus durs de l'histoire politique américaine récente.

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