Saison des REER : une occasion d'apprendre

Publié le 08/02/2009 à 00:00

Saison des REER : une occasion d'apprendre

Publié le 08/02/2009 à 00:00

Par La Presse Canadienne

Mais une contribution à un REER, que ce soit en actions, en fonds communs de placement ou en certificats de placement garanti, nous donnera tout de même un heureux remboursement d'impôt.

Et pendant qu'on y est, on peut se demander si on aurait pu faire quelque chose différemment l'année dernière lorsque les pertes s'amplifiaient, tout simplement en étant un meilleur investisseur.

Non seulement on en tirait profit, mais notre conseiller financier apprécierait probablement d'être assis devant une personne qui ne se borne pas qu'à investir de l'argent, sans murmure.

"Je préfère avoir affaire à quelqu'un qui sait et qui comprend et qui a une compréhension de ce qui se passe, a affirmé Adrian Mastracci, gestionnaire de portefeuille de la firme KCM Wealth Management à Vancouver. Ce client est un meilleur client."

Selon lui, ce genre d'investisseur tentera d'obtenir le meilleur rendement possible et n'aura pas tendance à suivre un mouvement.

M. Mastracci a remarqué que les investisseurs sont davantage informés à l'égard d'un aspect en particulier qu'ils ne l'étaient il y a un an: comprendre que le marché est risqué.

Investir, ce n'est pas intimidant, a lancé Tom Hamza, président du Investor Education Fund, en Ontario. Selon lui, il ne s'agit que de comprendre quelques éléments de base et avoir un plan d'investissement.

De plus, quelques questions à poser lorsque vient le temps de se choisir un conseiller financier peuvent s'avérer utiles.

Par exemple, demander si le conseiller est enregistré auprès des autorités des marchés financiers, ce qui peut donner une assurance en ce qui concerne les qualifications de base.
Demander au conseiller combien il gagne est également une bonne idée.

"Vous êtes celui qui paye, alors vous devez savoir comment vous payez", a lancé Perry Quinton, chef des communications avec les investisseurs à la Commission des valeurs mobilières de l'Ontario.

Certains sont payés avec un salaire, alors le coût de leurs conseils sont inclus dans les produits. Certains reçoivent des commissions sur ce qu'ils vendent, alors que d'autres exigent des frais selon la valeur du portefeuille.

Et pour les investisseurs plus sérieux, il y a le cours sur le commerce des valeurs mobilières au Canada.

Les professionnels en investissement, dont les personnes qui veulent obtenir une licence de courtage ou en fonds communs de placement, doivent réussir ce cours.

Le cours sur le commerce des valeurs mobilières, qui coûte environ 900 $, explique comment analyser les états financiers des entreprises et donne la base à propos sur tous les instruments financiers, dont les produits structurés et dérivés.

Peu importe le chemin que l'on prend, on devrait se sentir plus en contrôle en décidant de ne pas tout laisser reposer sur le conseiller.

"Je crois vraiment qu'investir est un choix de mode de vie, et cela signifie qu'il y a du travail à faire", a conclu John Stephenson, gestionnaire de portefeuille de la firme First Asset Funds.

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