Pas d'argent sous le matelas malgré la crise

Publié le 05/02/2009 à 00:00

Pas d'argent sous le matelas malgré la crise

Publié le 05/02/2009 à 00:00

Par LĂ©onie Laflamme Savoie
« Certains Canadiens peuvent être tentés de cacher leur argent sous leur matelas en raison de la volatilité de l'économie mais, dans les faits, ils sont plus nombreux à y songer qu'à le faire vraiment », affirme Patricia Lovett-Reid, première vice-présidente chez TD Waterhouse.

« Parmi les quelques investisseurs canadiens qui ont envisagé de placer leur argent ailleurs qu'à la banque, 3 % le gardent effectivement sous leur matelas, un autre 3 % le conservent au congélateur et 2 % le cachent dans leur boîte à biscuits », ajoute-t-elle.

Toutefois selon le 8e sondage annuel de TD Waterhouse sur les RER, un bon nombre de répondants ont douté de leur capacité à gérer leurs propres placements puisqu'une proportion de 24 % des investisseurs souscrivait à cette affirmation en 2008 contre 9 % en 2007.

« Comme l'année 2008 a été l'une des années boursières les plus stressantes de l'histoire, nous savons que les investisseurs sont plus préoccupés que jamais au sujet de leur situation financière », soutient Patricia Lovett-Reid.

Près de la moitié des Canadiens avouent être préoccupés au sujet de leurs finances au point d'en perdre le sommeil, et près de 90 % des investisseurs reconnaissent avoir au moins quelques soucis financiers. Les femmes (54 %) souffrent davantage d'insomnie en raison de préoccupations financières que les hommes (41 %).

En tête de liste des soucis financiers les plus communs figure la baisse de valeur de leurs placements (22 %), suivie du paiement des factures et de la gestion des dépenses quotidiennes (19 %), et finalement de l'épargne pour la retraite (14 %).

Dans un autre ordre d'idées, on constate que plus de la moitié des investisseurs canadiens ont changé leur façon de dépenser et d'investir. Parmi les changements de comportement en matière de consommation et de placements les plus souvent cités figurent les suivants : reporter des achats importants, tels que l'achat d'une maison, d'une voiture ou de meubles (52 %), avoir moins souvent recours au crédit (45 %) et dépenser moins pour des achats non essentiels, sans toutefois les éliminer (39 %).

Le sondage a été mené en ligne auprès d'un échantillonnage de 1 006 investisseurs canadiens âgés de 18 à 69 ans.

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