
La multiplication des fraudes semble avoir refroidi les Québécois. Photo : DR.
Les Québécois savent qu’ils devraient mieux s’informer en matière d’investissement, mais ne font rien – ou presque – pour combler cette lacune.
C’est du moins ce qui ressort d’une étude réalisée à la demande des Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM).
Ainsi, 8 Québécois sur 10 (83%) ont conscience qu’ils auraient tout intérêt à mieux s’informer sur les placements financiers, mais 78% reconnaissent qu’ils n’ont fait aucun effort sur ce plan durant les 12 derniers mois.
Avec toutes les histoires de fraudes qui ont éclaté au Québec ces derniers mois (Vincent Lacroix, Earl Jones, etc.), 81% des Québécois savent maintenant qu’il est important d’être vigilant envers tout ce qui peut être un placement frauduleux. Mais seulement 1 Québécois sur 2 (46%) sont au courant qu’il existe un organisme provincial de réglementation des valeurs mobilières.
Outre les fraudes, une autre raison peu expliquer le manque d’intérêt des Québécois pour les placements financiers : tout bonnement le manque d’argent à placer. En effet, l’enquête des ACVM montre aussi que 1 Canadien sur 3 (35%) n'a ni économie ni de placement. Cette proportion est en hausse par rapport à 2006, de 8 points de pourcentage.