Un avis que partage Michael O'Rourke, analyste de Scotia Capitaux, qui recommande aux investisseurs d'être plus sélectifs, en misant sur des titres comme Cominar (Tor., COF.UN) et Allied Properties (Tor., AP.UN).
" Il faut prioriser les FPI bien gérées, dotées d'une bonne stratégie, dit Stéphane Côté, conseiller en placement adjoint chez Banque Nationale Financière. Opter pour des titres comme Canadian REIT (Tor., REF.UN), un des plus vieux FPI du Canada. "
En jouant de prudence, les investisseurs vont aussi se protéger contre l'effet négatif que pourrait avoir une hausse subite des taux d'intérêt sur ce secteur.
" Par ailleurs, les investisseurs doivent tenir compte du fait que seules les FPI qui tirent au moins 95 % de leurs revenus de la location de propriétés ne seront pas touchées par la modification fiscale ", rappelle Guy Côté. Ce qui suppose que plusieurs FPI du domaine hospitalier et hôtelier verront leur fiscalité s'alourdir et décideront peut-être de se convertir. " Ces titres pourraient être pénalisés par le marché ", prévient Stéphane Côté.
Encore 155 fiducies
Depuis le 31 octobre 2006, date à laquelle le fédéral a annoncé la modification fiscale, environ 50 % des fiducies de revenu touchées par ce changement se sont converties. Si on ajoute à ce nombre celles qui ont annoncé qu'elles se convertiront d'ici le 1er janvier 2011, on obtient un taux de conversion d'environ 75 %. Bref, il reste 155 fiducies qui sont encore cotées à la Bourse canadienne.