Le premier signe d’apaisement est la baisse du Libor, taux auquel les banques se prêtent du dollar américain entre elles à Londres. Il est passé à 2,5% après avoir tutoyé 5% au plus fort de la crise financière. C’est un signe que les banques commerciales pourront se permettre de prêter à leurs clients à des conditions plus raisonnables.
D’autre part, les plans de relance agressifs en Chine et bientôt aux États-Unis, devraient donner à l’économie un nouvel élan.
Jeff Rubin vise une cible de 12 000 points pour le TSX en 2009.
Malgré ces signaux positifs, Jeff Rubin fait preuve d’un optimisme prudent. «Les conditions préalables à une reprise durable ne sont pas toutes présentes», avertit-il. Il indique notamment que les ventes de la part de hedge funds pour solder leurs positions ne sont toutes terminées et demeurent un facteur de risque pour le marché.
De plus, le secteur immobilier américain n’a pas atteint un creux. Il faudrait pour cela attendre «au moins un trimestre».
Jeff Rubin recommande donc aux investisseurs de demeurer prudents et de ne pas accroitre à ce stade leurs portefeuilles d’actions.
À une exception près : les titres énergétiques. La baisse récente des prix a conduit à un gel de projets d’une valeur de 30 milliards de dollars au Canada. Toute reprise de l’activité économique se traduira par une demande qui ne trouvera pas d’offre équivalente. Avec en perspective une nouvelle montée des prix.
