Churchill, un constructeur à prix d'aubaine

Publié le 28/03/2009 à 00:00

Churchill, un constructeur à prix d'aubaine

Publié le 28/03/2009 à 00:00

Le constructeur diversifié d'Edmonton The Churchill Corporation (Tor., CUQ) a les reins assez solides pour braver la récession en Alberta. Ses liquidités de 91 millions de dollars équivalent à 75 % de sa valeur boursière. Ses revenus et son bénéfice baisseront en 2009 et en 2010, mais son cours déprimé reflète déjà le déclin prévu des contrats dans l'industrie des sables bitumineux. L'expérience pétrolière de son nouveau président, James Houck, est aussi un atout. En outre, les infrastructures publiques représenteront 70 % de ses revenus cette année. Si le titre de Churchill obtenait en Bourse la même évaluation que ce que le Groupe Aecon a offert pour acheter Lockerbie & Hole, il vaudrait 18 $, soit plus du double de son cours actuel, indique Maxim Sytchev, analyste chez Genuity Capital. Frédéric Bastien, de Raymond James, juge que Churchill ferait, comme Lockerbie, une cible d'acquisition de choix pour un fonds privé, un entrepreneur étranger ou même Aecon.

Potentiel

> Ses commandes lui assurent des revenus pour environ deux ans.

> L'entreprise a l'intention de racheter 10 % de ses actions d'ici octobre.

Risques

> Les prévisions de bénéfice des analystes sont encore trop élevées.

> Réalise 83 % de ses revenus en Alberta, où la chute du prix du pétrole provoque la première récession en 28 ans.

Chiffres clés

Cours récent 7,50 $

Var. depuis un mois - 6 %

Revenus (12 dern. mois)847 M$

Valeur boursière134 M$

Ratio cours-bén. (P. 2009)5,5

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