Toujours à recommencer
Le principal désavantage des flips est qu'il vous faudra recommencer le processus année après année. C'est bien beau de faire quelques flips et de réussir à en vivre, mais une fois vos immeubles revendus, vous n'aurez plus d'actifs pour vous enrichir et devrez procéder à d'autres flips, encore et encore.
Un processus accaparant
Les flips demandent qu'on y investisse beaucoup de temps. Le processus d'acquisition, plus spécifiquement la recherche, l'analyse, la visite des lieux, la rédaction d'offres d'achat et la prise de possession, s'avère relativement prenant, car il est à recommencer chaque fois. Malgré cela, calculez votre taux horaire lors de vos flips et vous serez en mesure de constater qu'il est souvent très élevé.
Grande marge bénéficiaire requise
La notion de bénéfice à l'achat est primordiale et essentielle pour réussir vos flips, ce qui n'est pas nécessairement le cas lorsqu'on achète des immeubles qu'on envisage de détenir à long terme. Avec une stratégie d'accumulation d'immeubles, il n'est pas essentiel de faire autant de profit à l'achat que sur le mode flip, car le temps fera effet et vous donnera raison.
Et pourquoi pas les deux
Après ces explications, je vous propose de considérer d'y aller d'une stratégie mixte. C'est-à-dire de considérer les flips à court terme afin d'augmenter vos capitaux rapidement ainsi que d'acheter des immeubles que vous conserverez à long terme afin de vous enrichir.
Yvan Cournoyer est investisseur immobilier depuis 15 ans. Impliqué depuis 2001 au sein du Club d’investisseurs Immobiliers du Québec, il occupe le poste de vice-président-directeur général. Il est également conférencier, courtier immobilier et auteur du best-seller Les flips.