Immobilier : une stabilisation attendue en 2009

Publié le 17/02/2009 à 00:00

Immobilier : une stabilisation attendue en 2009

Publié le 17/02/2009 à 00:00

Par LĂ©onie Laflamme Savoie
En effet, le parc de maisons et d'appartements à vendre a diminué d'environ un million d'unités depuis son sommet. Selon FNB, il resterait environ un million d'unités à écouler pour revenir à l'équilibre bien que de nouvelles baisses soient toujours attendues.

« On assiste actuellement à un réel retour du balancier. Le prix médian des maisons existantes, par rapport au revenu des ménages, est redescendu à son niveau d'équilibre à long terme, explique Yanick Desnoyer, économiste en chef adjoint à la FNB. La déflation immobilière pourrait se poursuivre à très court terme, de sorte que le ratio pourrait descendre encore un peu. »

« Toutefois, nous avons des raisons de croire que la déflation des prix des maisons aux États-Unis pourrait prendre fin en 2009 », ajoute-t-il.

C'est que jusqu'ici le stock de maisons invendues toujours sur le marché américain forçait les prix des maisons à baisser. Les stocks sont en repli d'environ un million d'unités depuis leur sommet et la FNB chiffre le l'équilibre de ces stocks aux environs de 2,5 millions d'unités. On en serait maintenant davantage aux niveaux enregistrés en 2006.

« Il resterait donc environ un million d'unités à écouler pour revenir à l'équilibre, souligne Yanick Desnoyer. En ce sens, la moitié du chemin semble fait. Dans l'intervalle, les constructeurs américains ont rangé leurs caisses à outils. Les mises en chantier ont connu une baisse spectaculaire de 75%. »

Selon la FNB, à l'heure actuelle aux États-Unis, 36 millions de ménages seraient locataires. En tenant compte de différents facteurs dont le revenu et la baisse des prix des maisons, il existerait actuellement un bassin de 10 millions de ménages américains locataires susceptibles d'accéder à la propriété.

« Si seulement 5% d'entre eux décidaient d'acheter cela représenterait exactement une année complète de construction de logements neufs au niveau actuel des mises en chantier », commente Yanick Desnoyer.

En somme, l'économiste estime que des facteurs non négligeables comme la démographie et une dynamique probable de transition de la location à l'accession à la propriété devraient soutenir le niveau des ventes dans un contexte de baisse de taux d'intérêt, et ce, malgré les pertes d'emplois.

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