La sagesse de Marie-Josée Parent


Édition de Février 2015

La sagesse de Marie-Josée Parent


Édition de Février 2015

Par Claudine Hébert

[Photo: Martin Flamand]

À l'image de ses ancêtres micmac, Marie-Josée Parent déteste la surconsommation. Membre de l'équipe de création du futur Carrefour international des arts et cultures de peuples autochtones DestiNATIONS et socialement engagée, elle préfère épargner pour mieux investir.

Dans quoi aimez-vous investir ?

Mon ex-conjoint était conseiller financier. Il m'a donné beaucoup de conseils sur les différents produits (actions, fonds communs, hedge funds, etc.) qui existent sur le marché. Encore aujourd'hui, mon cercle d'amis est composé d'experts en finances personnelles. J'ai un compte CELI dans lequel je place des actions, des obligations ou des produits dérivés, selon la conjoncture. Par exemple, j'ai investi dans des entreprises de construction résidentielle au lendemain de la crise de 2008. Des titres qui m'ont donné de très bons rendements jusqu'à ce que je les vende en 2013, mon meilleur investissement à ce jour. Actuellement, je surveille de près la crise énergétique. Cela pourrait se traduire par d'éventuels bons placements.

Quel est votre rapport à l'argent ?

Je déteste dépenser inutilement. Je me sers rarement de ma carte de crédit. En fait, le seul moment où j'accepte de délier ma bourse, c'est à l'épicerie. Je suis prête à débourser de 15 à 20 % de plus pour acheter des aliments écoresponsables, tels que le café équitable, les produits de la pêche durable, et des aliments bios (fruits, légumes, lait, etc.) J'achète par exemple du canard, une viande un peu plus chère, mais élevée localement.

Y a-t-il tout de même une dépense que vous regrettez ?

Pour terminer ma maîtrise en histoire de l'art et suivre un stage au sein de l'organisation Art in General, je suis allée vivre deux ans à New York, de 2007 à 2009. Certes, il s'agit d'une riche expérience de vie pour l'étudiante que j'étais. Mais en fin de compte, pour le résultat obtenu, cette expérience m'a coûté cher. J'estime avoir englouti un 10 000 dollars de trop pour la paperasse consulaire, le loyer, sans oublier tous ces extras liés à la vie sociale new-yorkaise. À Montréal, c'est fréquent de recevoir les amis à la maison. À New York, tout se passe dans les restos.

Êtes-vous plus de type voyage ou rénovation ?

Ces jours-ci, je suis très réno-fonctionnelle. Mon conjoint et moi habitons dans un 5½ depuis un an. Tous deux travailleurs autonomes, nous avons pris la décision de vivre dans le même appartement. Par conséquent, notre espace de vie, qui nous sert également de lieu de travail, doit être convivial. Nous venons d'aménager nos «bureaux» avec du mobilier et des accessoires mobiles. Ainsi, la chambre d'invités, avec son lit pliant, se transforme en un clin d'oeil en atelier de travail pour mon conjoint. De mon côté, j'ai hérité de la salle à manger. Équipée d'un énorme tableau accroché au mur, cette pièce devient en deux secondes une salle de réunion qui peut accueillir jusqu'à 15 personnes. Très pratique pour mes multiples activités d'engagement communautaire.

Enfin, quel est votre meilleur truc pour économiser ?

Je m'interroge sur l'importance de chaque achat. Par exemple, j'habite au centre-ville, donc je n'ai pas besoin de voiture. Je me déplace en vélo, en transport en commun et j'ai ma carte de membre de Communauto. Je l'utilise au moins deux fois par mois pour des rencontres d'affaires à Trois-Rivières, à Wendake et à Ottawa. Sans voiture, j'estime que j'économise au moins 6 000 dollars par an. D'ailleurs, si Communauto était inscrite en Bourse, il y a longtemps que je détiendrais des actions de cette entreprise.

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