Le REM : un projet prometteur pour le secteur industriel!

Publié le 01/03/2023 à 00:01

Par Colliers

L’avancement des travaux du Réseau express métropolitain (REM) suscite beaucoup d’intérêt et d’enthousiasme, notamment dans le secteur de l’immobilier industriel. Quels sont ses impacts actuels, et à quoi peut-on s’attendre dans le futur? Dans cet article, découvrez le point de vue d’un expert de Colliers, leader en services professionnels immobiliers bien implantée dans la province de Québec et comptant parmi ses clients un large éventail de propriétaires et de promoteurs immobiliers, des firmes d’investissement immobilier ainsi que des entreprises locataires d’espaces.

Un projet attrayant

Avec ses 26 stations réparties sur 67 kilomètres, le REM transformera le visage du grand Montréal. Et bien qu’on ne connaisse pas encore la date officielle de sa mise en fonction, le secteur industriel s’y prépare avec fébrilité depuis longtemps. « Les promoteurs, les développeurs, les sociétés, les investisseurs et la population sont très excités par le REM, constate Jean-Marc Dubé, SIOR, vice-président exécutif, chef de pratique industriel et courtier immobilier agréé chez Colliers Canada. Plusieurs investisseurs étrangers — des États-Unis, entre autres — sont aussi impressionnés par ce projet d’envergure qui donne de la crédibilité à Montréal et montre qu’on est prêts à accueillir leurs entreprises. »

Une valeur augmentée

L’engouement pour le REM est cependant assorti de coûts élevés. En plus des hausses historiques de taux d’intérêt ainsi que des taxes municipales, des loyers et des coûts de construction élevés, une redevance de transport pour le moins « salée » doit être déboursée pour les développements situés dans un rayon d’un kilomètre des stations. « Il faut toutefois retenir que les bâtiments concernés prendront beaucoup de valeur avec le temps, ce qui est très positif », soutient M. Dubé.

Une main-d’œuvre accessible

La mise en fonction du REM changera beaucoup de choses pour les utilisateurs du secteur industriel, y compris ceux qui peinent à combler leurs besoins de main-d’œuvre. « Grâce aux nouvelles stations, les travailleurs qui étaient mal desservis par le transport en commun, surtout dans l’Ouest-de-l’Île, pourront se rendre facilement au sud de l’autoroute 40, où se trouvent plusieurs entreprises manufacturières », illustre Jean-Marc Dubé. Selon lui, pour demeurer attrayants pour la main-d’œuvre lorsque le REM sera opérationnel, les sous-marchés devront s’assurer de simplifier les déplacements vers les parcs industriels avec des systèmes de navettes efficaces, par exemple.

Une demande industrielle forte

Avec l’augmentation fulgurante du commerce électronique propulsée par la pandémie, la demande de bâtiments industriels est extrêmement forte et le demeurera pour les années à venir. « Le gouvernement du Québec souhaite investir dans le secteur manufacturier et la construction de barrages hydroélectriques plutôt que dans les bitcoins ou les gros entrepôts de données. L’objectif est d’être moins dépendants d’autres pays pour certains produits comme les équipements de protection individuelle et les vaccins. Présentement, le taux de vacance des bâtiments industriels est à 0,6 %, soit presque nul! En résumé, il n’y a que de bonnes nouvelles pour le secteur industriel en ce moment », se réjouit M. Dubé. Apprenez-en plus de la part de nos experts et découvrez tout ce que vous devez savoir sur le projet du REM.

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