REER : pas de fléchissement des cotisations, mais plus de prudence

Publié le 10/11/2009 à 09:59

REER : pas de fléchissement des cotisations, mais plus de prudence

Publié le 10/11/2009 à 09:59

Les deux tiers des Canadiens prévoient cotiser au REER cette année. Photo : Photos.com

Malgré les mois difficiles qui viennent de passer, les investisseurs canadiens ne planifieraient pas de réduire les cotisations qu’ils feront à leurs régimes enregistrés d’épargne retraite (REER), selon un sondage mené pour le compte de Groupe Investors.

Ce huitième sondage annuel sur les intentions quant aux placements démontre que les deux tiers des Canadiens interrogés qui prévoient cotiser au REER pour l'année financière 2009 comptent y cotiser autant ou plus que l'année dernière.

Même son de cloche chez les détenteurs de CELI puisque près du quart des Canadiens ont ouvert un compte semblable en 2009 et, de ce nombre, 81 % disent vouloir y investir autant ou plus en 2010.

Les investisseurs qui possèdent déjà un REER ou qui planifient en ouvrir un semblent préférer les placements un peu plus prudents que les années passées. En effet, 44 % d'entre eux ont dit qu'ils choisiraient des placements qu'ils considèrent prudents cette année, ce qui représente une légère hausse par rapport à 2008, où ils étaient 40 % à répondre ainsi.

Ces résultats représentent d’ailleurs carrément une hausse phénoménale comparativement à 2007, alors que seulement 19 % des répondants préféraient des placements plus prudents. De plus, 28% des préretraités disent vouloir investir selon une approche plus prudente en raison de l'incertitude économique, alors qu'ils étaient 21 % à donner cette réponse il y a un an. Près de 38 % d'entre eux gardent le cap et ne modifient pas leur approche, contre 46 % en 2008

Des préoccupations quant à l'économie ont motivé plus du tiers des répondants à vouloir repousser la date de leur retraite, ce qui est une hausse par rapport à l'année dernière, où ils étaient 28 % à donner une telle réponse.

Les répondants qui adoptent l'approche la plus défensive par rapport à leur épargne-retraite et qui prévoient aussi continuer à travailler pour la période la plus longue proviennent généralement des ménages dont un membre a perdu son emploi en 2009, soit 16% des répondants. Près de 54% d'entre eux disent qu'ils retarderont leur retraite et le tiers s'attend à devoir travailler même une fois retraité.

Ces données ont été recueillies dans le cadre de sondages téléphoniques Harris/Decima teleVox du 15 au 26 octobre 2009, pour un total d'un peu plus de 2 000 sondages complétés. Un échantillon de cette taille affiche une marge d'erreur de 2,2 %, 19 fois sur 20.

 

 

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