Mai a été marqué par un regain de tensions dans la crise de la dette européenne et des inquiétudes pour la croissance mondiale, qui ont durement touché les marchés de matières premières.
En outre, le marché pétrolier a suivi avec intérêt la réunion à Vienne des ministres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep). "Ils n'ont rien annoncé à propos de la production, donc la réponse (des opérateurs) a été assez neutre", a dit M. Melek.
Le cartel a décidé de laisser inchangé son plafond de production, fixé depuis décembre à 30 millions de barils par jour (30 mbj) pour l'ensemble de ses Etats membres.
Ce plafond est déjà largement dépassé, de près de 2 mbj, notamment en raison d'une forte hausse de la production de brut ces derniers mois en Arabie saoudite, en Libye et en Irak. Certaines voix au sein de l'Opep s'étaient faites entendre récemment pour demander un allègement des quotas, accusant la surproduction actuelle, coupable selon elles de la baisse des cours.
Dans ce contexte d'offre excédentaire, le marché pétrolier "semble se moquer" de l'entrée en vigueur de l'embargo européen sur le pétrole le 1er juillet, a remarqué M. Melek.