À 16h, l'indice S&P/TSX gagnait 193 points, à 8 990 points. À Wall Street, le Dow Jones progressait de 174 points, à 7 924 points, le S&P500 de 19 points, à 832 points, et le Nasdaq de 58 points, à 1 587 points.
Deux secteurs ont été particulièrement porteurs à Toronto : les technologies de l'information, ou TI, (+5,82%) et les produits industriels (+4,45%).
Au Dow Jones comme au S&P500, il s'agit des deux secteurs suivants : les produits industriels, avec des progressions respectives de 3,92% et de 5,03%, ainsi que les matériaux, avec des hausses de 2,42% et de 3,74%.
Quant au Nasdaq, il a aujourd'hui quasiment récupéré son niveau de 2008, à la suite d'une progression de 2,4%. L'indice n'accuse maintenant qu'un recul de 0,8% par rapport au premier janvier 2009.
«Je ne serais pas surpris de voir bientôt le S&P500 dépasser la barre des 1 000 points», lance, enthousiaste, Tom Wirth, directeur senior, chez Chemung Canal Trust, qui gère quelque 1,5 milliard de dollars américains à Elmira, dans l'État de New York.
Deux indicateurs «encourageants»
Pourquoi un tel optimisme? Probablement en raison de la publication de deux indicateurs économiques américains qui répondaient aux attentes des analystes.
Ainsi, les Etats-Unis ont enregistré unne forte contraction de leur produit intérieur brut (PIB) pour le quatrième trimestre, selon la troisième et ultime évluation. Celle-ci s’élève à 6,3%, au lieu de 6,2% initialement calculé. Mais, le consensus des analystes américains tablait sur un chiffre de 6,6%, d’où nl’impression d’une «relativement» bonne nouvelle.
De plus, les inscriptions hebdomadaires au chômage ont augmenté aux États-Unis, durant la semaine du 21 mars, à 652 000, contre 644 000 la semaine précédente. Le consensus tournait autour de 650 000.
Enfin, l'intervention du secrétaire au Trésor Tim Geithner à propos de la refonte du système de régulation financière semble aussi avoir réconforté les investisseurs. «Le système va s'auto-guérir, grâce à l'intervention de l'administration Obama», soutient David Rolfe, qui gère quelque 400 millions de dollars américains chez Wedgewood Partners, à Saint-Louis.
L'or noir au-dessus des 54 $ US
À cela s'ajoute une forte progression du cours du pétrole brut, à New York. Le baril continue en effet de rester au-dessus de la barre des 50 dollars américains, à 54,26 dollars américains, à la suite d'une progression de 1,57 dollar. C'est son plus haut niveau depuis novembre 2008.
L'once d'or s'est appréciée de 4,20 dollars, à 942,20 dollars américains, à New York.
Quant à la devise canadienne, elle valait 81,34 cents américains, en fin de journée.
Avec Bloomberg.
