«Le verre est-il à moitié plein ou à moitié rempli ? On ne peut pas tirer de conclusion hâtive», affirme Sébastien Lavoie, économiste à la Banque Laurentienne, même si, en fin de journée, les pressions à la hausse sont réapparues pour une clôture qui a ramené tous les indices nord-américains au vert.

Dans le camp des bonnes nouvelles, le livre beige de la Réserve fédérale pointe vers un ralentissement de la détérioration de la conjoncture.

Mais au chapitre des mauvaises nouvelles, les investisseurs refroidis par les perspectives d'Intel et ont causé un fort repli des titres du secteur technologique.

Si bien que la Bourse de Toronto clôture en faible hausse de 0,16% à 9246 points. L’indice est soutenu par les bonnes performances des financières mais a été affabli par le secteur de l'énergie, en recul pendant toute la séance.

Aux États-Unis, le Nasdaq, l'indice avec la plus forte pondération dans le secteur des technologies, qui a été le plus attaqué, pendant la journée revient in-extremis au vert en fin de journée et clôture à 1626 points pour une hausse nette de 0,07%.

Il entrainait avec lui le S&P500 qui termine à 852 points, soit une hausse de 1,25%

Et le Dow Jones était l’indice le plus haussier de la journée. Il gagne 110 points pour clôturer à 8030 points, en hausse de 1,38%.

En Europe, les bourses sont en repli après l’annonce par la banque suisse UBS de réductions d’effectifs suite à des pertes considérables.

Le FTSE de Londres recule de 0,97% à 3950 points, le Dax allemand perd 0,45% à 4536 points et le Cac40 de Paris perd 0,77% à 2977 points.

En Asie, l’indice Nikkei de Tokyo est encore sous pression et recule de 1,13% à 8743 points. Mais les investisseurs restent positifs à Hong Kong où le Hang Seng prend encore 0,57% à 15670 points, et le Xinhua de Shanghai prend 0,33% à 7414 points.

Le pétrole a plutôt bien résisté au rapport de l’Opep qui prévoyait d’une part une demande affaiblie mais mettait aussi l’accent sur l’assemblée générale du 28 mai où des baisses de production, reportées en mars, pourraient être annoncées. Le prix du baril a oscillé aux alentours de 49 dollars américains pour terminer à 49,52 dollars américains.

L’or a connu une journée stable et le métal jaune prend 1,50 dollars à 893,50 dollars américains.

Le dollar canadien continue de gagner du terrain. Il prend encore 33 centièmes de cents pour atteindre 82,99 cents américains. 

Visionnez la revue des marchés de Sébastien Lavoie de Valeurs mobilières Banque Laurentienne: