La faiblesse de l’économie américaine, l’annonce de mises à pied massives et l’incertitude quant à une aide fédérale aux trois fabricants américains de véhicules ont hanté les investisseurs.

À la fermeture, l’indice torontois S&P/TSX cédait 345,17 points, à 8490, un repli de 3,91%. Le secteur financier est responsable de la moitié de la perte quotidienne de l’indice, qui a par ailleurs atteint un creux annuel pendant la journée à 8451,17 points. 

Aux États-Unis, le Dow Jones reculait de 427,47 points, pour s’établir à 7997. Il s’agit d’une diminution de 5%. Le S&P 500 s’est replié de 52,54 points, ou 6,12%. Il s’établit à 806,58 points. Le Nasdaq imite ses consœurs en glissant de 97 points (6,5%), à 1386,42.

Le S&P 500 et le Nasdaq ont dépassé pendant la journée leur creux annuel, atteignant respectivement 806,18 et 1386,42 points. 

Le dollar canadien perd 0,92 cent américain, pour se situer à 80,38 cents. Le pétrole fait du surplace. Il perd 0,77 $US, à 53,62 $US. L’or se remplume de 3,30 $US l’once, à 736 $US.

Reculs mondiaux

Les marchés boursiers européens et asiatiques sont toujours dans la tourmente.

À la clôture, l’indice FTSE de Londres a perdu 202,87 points, soit 4,82%. Le premier ministre britannique, Gordon Brown, croit que de nouvelles mesures monétaires devront être mises en place afin de favoriser les prêts bancaires aux petites entreprises et aux consommateurs.

De leur côté, le CAC 40 de Paris largue 129,51 points, ou 4,03% et le DAX allemand recule de 225,38 points, ou 4,92%.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a clôturé en légère baisse de 0,66% et le Hang Seng de Hong Kong a reculé de 0,77%.

Avec Daniel Renaud