Les marchés semblaient optimistes quant à la tourmente en Grèce et en Italie

Publié le 20/09/2011 à 13:36

Les marchés semblaient optimistes quant à la tourmente en Grèce et en Italie

Publié le 20/09/2011 à 13:36

Par La Presse Canadienne

La crise des dettes européennes a de nouveau agité la finance mondiale mardi. L'agence Standard & Poor's a abaissé d'un cran la note de l'Italie, évoquant un affaiblissement des perspectives de croissance et un niveau plus élevé que prévu de la dette souveraine, tandis que la Grèce espérait convaincre ses bailleurs internationaux de lui octroyer une nouvelle tranche de l'aide accordée en mai 2010.

Le ministre grec des Finances Evangelos Venizelos devait tenir une nouvelle téléconférence ce mardi soir avec les représentants de la troïka (Union européenne, Fonds monétaire international et Banque centrale européenne). Objectif: obtenir l'octroi d'une nouvelle tranche de prêt de huit milliards d'euros, adossée à l'aide internationale de 110 milliards d'euros approuvée en mai 2010, afin d'éviter un défaut de la Grèce à la mi-octobre.

Une première téléconférence, lundi soir, a été jugée "productive et substantielle" par M. Venizelos.

Mardi, les marchés semblaient assez optimistes sur le déblocage de cette tranche et le ministre grec a de nouveau exclu toute sortie de la zone euro, rejetant au passage l'idée d'un référendum populaire sur la monnaie unique avancée par un quotidien grec.

Le ministre a fait valoir que "la participation de la Grèce à la zone euro et à l'euro est un choix national irrévocable et fondamental que la population grecque sauvegarde en faisant des sacrifices".

Anticipant visiblement un accord entre Athènes et ses bailleurs, les bourses européennes ont toutes clôturé en hausse mardi. À Paris, le CAC a gagné 1,5 pour cent, à 2918 points, tandis que le FTSE 100 londonien prenait 1,98 pour cent et le DAX allemand 2,88 pour cent. Madrid et Milan ont également fini en hausse, respectivement de 1,4 pour cent et 1,9 pour cent.

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