Les Bourses terminent encore dans le rouge

Publié le 08/11/2012 à 16:48, mis à jour le 08/11/2012 à 17:45

Les Bourses terminent encore dans le rouge

Publié le 08/11/2012 à 16:48, mis à jour le 08/11/2012 à 17:45

Par AFP

Le déclin s'est poursuivi sur les places boursières nord-américaines aujourd'hui. À New York comme à Toronto, les investisseurs sont nerveux à l'approche du précipice fiscal. À cet égard, le discours relativement optimiste de gouverneur de la Banque du Canada Mark Carney n'a pas rassuré les investisseurs. La Bourse de Toronto a reculé de 0,32%. Le S&P/TSX a perdu 39,54 points, à 12 191 points.

À Wall Street, après avoir enregistré la veille sa plus forte chute de l'année, de bons chiffres américains ont échoué à retenir l'attention des courtiers emportés par un puissant mouvement de vente: le Dow Jones a abandonné 0,94% et le Nasdaq 1,42%.

Le Dow Jones Industrial Average a reculé de 121,41 points à 12 811,32 points, soit son plus bas niveau depuis le 25 juillet, et le Nasdaq, de 41,71 points à 2 895,58 points.

L'indice élargi Standard and Poor's 500 a glissé de 1,22% (-17,02 points) à 1 377,51 points.

Au lendemain de la réélection du président Barack Obama mardi, le Dow Jones avait chuté mercredi de 2,36%, soit son plus net plongeon depuis le 9 novembre 2011, dans un marché miné par des craintes pour le budget fédéral aux Etats-Unis. Il avait été suivi des autres grands indices, qui avaient tous glissé de plus de 2%.

Jeudi, la dégringolade du marché s'est poursuivie après un bref passage dans le vert en début de séance suivant la publication de bonnes statistiques économiques américaines.

"C'est tout simplement la suite du très fort mouvement de ventes observé hier. Tout ceux qui n'avaient pas vendus sont devenus nerveux et, dès que la tendance est devenue plus claire en cours de matinée, ils se sont joints au mouvement", a commenté Michael James, de Wedbush Morgan Securities.

Le plongeon technique du titre du géant technologique Apple n'a rien arrangé, et a encore "accentué la perte de l'appétit pour le risque", a-t-il relevé.

"Apple est le composant le plus important du S&P 500, dont il représente 5%", et "les gens le vendent pour se préparer à acheter d'autres titres et diversifier leurs portefeuilles", dans un contexte de concurrence accrue dans le secteur technologique, a noté Lee Munson, de Portfolio.

À la une

Gain en capital: ce n'est qu'une question de temps?

Il y a 22 minutes | Dany Provost

EXPERT INVITÉ. Le changement du taux d’inclusion des gains en capital cause un casse-tête à plusieurs.

Maison au décès et taxe de bienvenue

Il y a 42 minutes | WelcomeSpaces.io

LE COURRIER DE SÉRAFIN. Dans le cas d’une succession, il n’y a pas de transaction d’achat.

Un réseau social québécois pour redonner une voix aux citoyens

ALGORITHMES. «On a réalisé que le modèle présenté comme unique option, il n’est pas normal.»