Les Bourses se cherchent une direction

Publié le 27/03/2013 à 16:45, mis à jour le 27/03/2013 à 16:49

Les Bourses se cherchent une direction

Publié le 27/03/2013 à 16:45, mis à jour le 27/03/2013 à 16:49

Par AFP

[Photo : Bloomberg]

Les Bourses nord-américaines n’ont pas trouvé de direction aujourd’hui dans un contexte de craintes persistantes en zone euro et en dépit de l'optimisme sur la vigueur de l'économie américaine

La Bourse de Toronto a reculé malgré la vigueur des importants secteurs des ressources naturelles et de l’énergie. Frappé par une baisse dans le secteur des services financier, le S&P/TSX a échappé 9 points aujourd’hui, clôturant à 12 699 points.

le Dow Jones a cédé 0,23% mais le Nasdaq a pris 0,12%.

À New York, Dow Jones n’a pas fracassé un nouveau record. L’indice a reculé de 33,49 points (-0,23%) à 14 526,16 points. Le Nasdaq a pour sa part avancé de 4,04 points pour clôturer à 3 256,52 points.

Porté par des chiffres économiques jugés encourageants aux Etats-Unis, le DJIA, indice star à Wall Street, avait terminé mardi à 14 559,65 points, un niveau encore jamais atteint en clôture auparavant.

L'indice élargi Standard and Poor's 500, qui a une nouvelle fois frôlé son propre record historique (1 565,15 points) atteint le 9 octobre 2007, en se hissant en cours de séance jusqu'à 1 564,07 dollars, a abandonné 0,06% à 1 562,85 points.

La bonne humeur de Wall Street a été fragilisée dès l'ouverture par une nouvelle vague d'inquiétudes outre-Atlantique mais après un début de séance nettement dans le rouge, le marché américain s'est rapproché de l'équilibre, le Nasdaq repassant dans le vert.

"L'Europe est pour l'instant le seul facteur qui empêche le marché américain de se hisser à de nouveaux plus hauts", a noté Art Hogan, de Lazard Capital Market.

Aux Etats-Unis, "l'environnement économique s'améliore doucement et seules des publications décevantes lors de la prochaine saison de résultats d'entreprises pourraient faire tourner le marché", a-t-il ajouté.

En Europe, alors que l'impact du plan de sauvetage financier de Chypre sur la zone euro continuait d'inquiéter, l'Italie revenait aussi au centre des préoccupations en raison d'"une émission obligataire décevante et (du) malaise politique" dans le pays, ont relevé les analystes de Charles Schwab.

Mais "nous sommes loin du désastre d'il y a un an ou deux lorsque de vives craintes de contagion agitaient le marché américain, le (problème européen) apparaît mieux isolé et nous sommes persuadés que la BCE (Banque centrale européenne) va tout faire pour assurer la pérennité de l'expérience de l'euro", a nuancé Art Hogan.

Les investisseurs ont aussi été déçus par le léger recul des promesses de vente de logements américains en février après leur bond en janvier.

Le marché obligataire a avancé. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans a reculé à 1,851% contre 1,906% mardi soir et celui à 30 ans à 3,092% contre 3,131% la veille.

 

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