Les Bourses poursuivent leur descente

Publié le 14/03/2014 à 16:42

Les Bourses poursuivent leur descente

Publié le 14/03/2014 à 16:42

Ce sera une semaine à oublier pour les investisseurs. Les Bourses nord-américaines ont poursuivi leur glissade sous fond de tension autour de la crise ukrainienne.

Toute la journée à Toronto, l’indice S&P\TSX a oscillé entre les pertes et les gains, tiraillé par les la montée du cours de l’or qui a atteint un sommet en six mois et les doutes qui flottent sur le secteur financier. L’indice phare a finalement terminé en baisse de 17 points (-0,12 %) pour clore une semaine négative, à 14 227 points.

Parmi les titres à surveiller, l’action de Transat a poursuivi sa descente, cédant 7% aujourd’hui après avoir perdu 17 % la veille. Tout le secteur aérien est en berne. Le titre d’Air Canada a perdu encore aujourd’hui plus de 3%. Québecor a continué a surfer sur les bons résultats présentés jeudi, prenant 2,02.

Wall Street a également fermé dans le rouge : le Dow Jones a lâché 0,27% et le Nasdaq 0,35%.

Selon les résultats définitifs, le Dow Jones Industrial Average a perdu 43,22 points à 16 065,67 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, 15,02 points à 4 245,40 points.

Le S&P 500 s'est déprécié de 0,28% (-5,21 points) à 1 841,13 points.

Les indices ont fléchi en fin de séance après être parvenus à rester autour de l'équilibre pendant la majeure partie de la journée.

"Visiblement les Etats-Unis ne sont pas parvenus à empêcher la tenue d'un referendum en Crimée dimanche et on pourrait se retrouver avec une situation compliquée lundi", a commenté Peter Cardillo de Rockwell Global Capital.

Les habitants de cette péninsule ukrainienne doivent décider s'ils veulent se séparer de Kiev pour se rattacher à Moscou. A l'avant-veille de ce scrutin, le secrétaire d'Etat américain John Kerry et le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov ont échoué à Londres à trouver une solution, au terme de deux semaines d'intenses activités diplomatiques.

"Le marché a déjà plus ou moins intégré l'idée d'éventuelles sanctions prononcées à l'encontre de Moscou mais cela ne l'empêche pas de redouter une escalade vers une guerre économique entre la Russie et les pays occidentaux", a souligné Peter Cardillo.

Les indices ont aussi été affaiblis en début de séance par deux indicateurs sans éclat sur l'économie américaine, à savoir un léger recul des prix à la production aux États-Unis en février et une baisse surprise du moral des ménages américains en mars.

L'impact de ces chiffres est toutefois resté limité car "comme le reste des indicateurs depuis le début de l'hiver, on impute leur faiblesse au mauvais temps", a relevé Christopher Low de FTN Financial.

Le marché obligataire, jugé plus sûr que les actions et prisé des investisseurs en temps d'incertitude, a clôturé en légère hausse. Le rendement des bons du Trésor à 10 ans a reculé à 2,645% contre 2,653% jeudi soir et celui à 30 ans à 3,587% contre 3,601% la veille.

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