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Wall Street reculait légèrement jeudi à la mi-séance en dépit d'une salve de chiffres économiques encourageants aux États-Unis. Les investisseurs s’inquiètent toujours de l'escalade des tensions en Irak
Vers midi, le Dow Jones Industrial Average lâchait 30,95 points, à 16.875,67 points, et le Nasdaq 9,79 points, à 4.353,04 points.
Le Standard & Poor's 500 cédait 0,06% ou 1,18 point, à 1.955,80 points. L'indice élargi s'était hissé la veille à un plus haut historique en clôture.
À Toronto, le S&P/TSX recule de 0,06% à 15 099 points. L’action de Gildan gagne 3,18% à 62,21 $ près l’acquisition du fabricant de collants et vêtements amincissants Doris, également de Montréal, pour 110M$US.
Lumenpulse gagne 1,95% à 20,96$. Les premiers résultats de Lumenpulse à titre d’entreprise publique sont similaires aux attentes des deux analystes qui suivent le titre entré en Bourse en avril dernier.
L’action de BlackBerry bondit de 11,11% à 10$. La société a dévoilé un bénéfice supérieur aux prévisions à son premier trimestre
Wall Street
Les indices new-yorkais courbaient l'échine en cours de séance, après avoir oscillé autour de l'équilibre depuis l'ouverture.
« Le marché a besoin de marquer une petite pause, les investisseurs ont beaucoup acheté » faisant monter Wall Street à de nouveaux records, « et ils cherchent maintenant des excuses pour engranger quelques profits, dont l'escalade des tensions en Irak », a commenté Michael James, de Wedbush Securities.
Une série d'indicateurs a toutefois renforcé l'optimisme des observateurs et de la Réserve fédérale américaine sur la reprise économique aux États-Unis.
Sur le marché de l'emploi, « les nouvelles restent bonnes », a noté Patrick O'Hare, de Briefing.com, estimant que « les inscriptions hebdomadaires au chômage » publiées avant l'ouverture « laissent anticiper une possible accélération des créations d'emplois lors de la parution des chiffres mensuels » sur le secteur début juillet.
Ces inscriptions au chômage ont reculé très légèrement, mais plus que prévu au cours de la semaine achevée le 14 juin, s'établissant à 312.000, contre une prévision médiane des analystes de 313.000 demandes.
De bon augure pour la conjoncture américaine, l'indice composite des indicateurs économiques publié par le Conference Board a encore progressé en mai de 0,5% et l'activité manufacturière de la région de Philadelphie (nord-est des États unis) a accéléré en juin par rapport à mai.
Les investisseurs restaient par ailleurs rassurés par le message de la Fed, qui a semblé écarter la veille l'idée d'un resserrement anticipé de sa politique monétaire américaine. Un relèvement de ses taux directeurs rendrait en effet les investissements plus chers sur les marchés financiers.
Après la déroute cinglante subie par les troupes gouvernementales irakiennes face à l'offensive lancée début juin par des insurgés islamistes, le Premier ministre du pays Nouri al-Maliki, sous le feu des critiques américaines, attendait la réponse des États-Unis à sa demande de frappes aériennes.