[Photo : Bloomberg]
Les Bourses américaines affichent des gains pour une troisième séance consécutive, portées par un rebond des dépenses de consommation et une diminution des demandes de chômage.
Vers 10h, l’indice Dow Jones perd 128 points ou 0,86% à 15038, le S&P 500 ajoute 0,78% ou 12 points à 1615 et le Nasdaq, 24 points ou 0,72% à 3400.
La Bourse de Toronto participe aussi au mouvement haussier. L’indice S&P/TSX avance de 71 points ou 0,6% à 12023, malgré le nouveau recul des titres de télécommunications dans la foulée de l’annonce que le géant américain Verizon prépare son expansion au Canada. Rogers Communications perd 2,2% à 40,77$, après avoir chuté de 7,9% hier. Telus cède pour sa part 2,3% à 29,99$.
Rona gagne 0,10$ à 9,81$ après avoir annoncé de nouvelles mesures de restructuration.
Exfo rebondit de 5% à 4,51$, après avoir dévoilé ses résultats du troisième trimestre.
Wall Street avait déjà terminé en hausse mercredi, pour la deuxième séance consécutive, la révision à la baisse du PIB des États-Unis au premier trimestre apaisant les craintes d'une inflexion imminente de la politique monétaire du pays: le Dow Jones s'était apprécié de 1,02% à 14 910,14 points et le Nasdaq de 0,85% à 3 376,22 points.
«Les marchés financiers américains tentent de faire grimper les indices pour la troisième séance consécutive grâce à des indicateurs (...) qui aident à dépeindre une croissance économique continue et contribuent à apaiser les craintes d'un environnement où les taux d'intérêt sont plus élevés», ont remarqué les analystes de Charles Schwab.
Les nouvelles inscriptions au chômage aux États-Unis ont reculé pendant la troisième semaine de juin, conformément aux prévisions des analystes.
Surtout, les revenus des ménages ont augmenté de 0,5% en mai par rapport à avril et les dépenses de consommation ont progressé de 0,3%.
Pour Patrick O'Hare de Briefing.com, «il reste à savoir si le mouvement (de hausse des indices depuis trois jours) est simplement un rebond après un fort recul la semaine dernière ou le début d'une nouvelle période d'ascension».
Réaction excessive à la Fed
«Le marché semble en tout cas s'être calmé et estime probablement avoir surréagi aux propos du président de la Fed (la banque centrale américaine) Ben Bernanke», qui a évoqué la semaine dernière un ralentissement des mesures de soutien de l'institution à l'économie américaine, a-t-il ajouté.
Les investisseurs restent toutefois très sensibles à tout signal en provenance de l'institut monétaire et surveilleront donc avec une grande attention les interventions de plusieurs de ses responsables dans la journée, dont le président de la Fed d'Atlanta, Dennis Lockhart.
Le marché obligataire évoluait en hausse. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans reculait à 2,474% contre 2,539% mercredi soir, et celui à 30 ans à 3,524% contre 3,574% la veille.
