Bourses: Wall Street et Toronto finissent en net recul

Publié le 03/02/2014 à 16:40, mis à jour le 03/02/2014 à 16:49

Bourses: Wall Street et Toronto finissent en net recul

Publié le 03/02/2014 à 16:40, mis à jour le 03/02/2014 à 16:49

Photo: Bloomberg

Les marchés nord-américains se sont enfoncés dans le rouge lundi, après la publication de mauvais chiffres manufacturiers. Au Canada, Toronto clôture aussi en berne, suivant la trace de Wall Street.

Le S&P/TSX a perdu 209 points, ou 1,52%, à 13 486 points.

L’action de la pharmaceutique Valeant a reculé de 3,02$, ou 2%, à 148,11$, malgré l’annonce de son acquisition de l’Américaine PreCision Dermatology monnayant 475 M$ US.

Au sud de la frontière, Wall Street a succombé à la multiplication des signaux préoccupants pour l'économie mondiale lundi et a poursuivi sa dégringolade du mois de janvier, un mauvais indicateur américain s'ajoutant aux inquiétudes sur les pays émergents ou la zone euro.

Selon des résultats définitifs à la clôture, l'indice vedette de Wall Street, le Dow Jones, a décroché de 2,08% ou 326 points à 15 373 points, après avoir enregistré en janvier son pire mois depuis mai 2012, et son pire début d'année depuis 2009.

Le Nasdaq, à dominante technologique, a chuté de 2,61%, ou 107 points à 3 997 points, passant ainsi sous le seuil symbolique des 4 000 points.

L'indice élargi S&P 500 a quant à lui cédé 2,28% ou 41 points à 1 742 points.

Signe de la nervosité du marché, l'indice de volatilité VIX, dit «indice de la peur», s'est envolé de 16,46% à 21,44, repassant au-dessus de 20 pour la première fois depuis octobre.

Réagissant à deux indicateurs manufacturiers particulièrement décevants lundi dans les deux premières économies mondiales, aux États-Unis comme en Chine, Wall Street a été emportée dès l'ouverture par un mouvement de ventes qui s'est accéléré en fin de séance.

«Le marché était jusque là parvenu à se maintenir au-dessus de seuils psychologiques», a commenté Peter Cardillo, de Rockwell Global Capital. Mais la Bourse de New York ayant été fortement bousculée ces derniers temps par le nouveau resserrement de la politique monétaire américaine, les turbulences persistantes dans les pays émergents ou les craintes de déflation en zone euro, ces seuils ont fini par être dépassés et «c'est le début de la correction que nous attendions», a souligné Peter Cardillo.

L'accélération de la chute des indices a été déclenchée lundi par le net ralentissement de l'expansion de l'activité des industries manufacturières en janvier aux États-Unis, plombée entre autres par les vagues de froid successives qui se sont abattues sur le centre et le nord-est du pays.

Les performances des constructeurs automobiles dans le pays en janvier n'ont pas été de nature à rassurer le marché: General Motors a fait part d'un recul des ventes de 12% sur un an, Ford de 7% et le japonais Toyota de 7,2%.

Les investisseurs continuent aussi à s'inquiéter pour la croissance de la Chine, deuxième économie mondiale, où la production manufacturière a chuté en janvier à son plus bas niveau depuis six mois.

Autre élément alarmant: avec un recul de près de 2% lundi, la Bourse de Tokyo est entrée dans une phase de correction en perdant plus de 10% depuis fin décembre.

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