Au cours d'une séance sans histoire, les Bourses nord-américaines ont fait des progrès aujourd'hui, à l'exception de l'indice des titres technologiques Nasdaq qui reculent pour une troisième semaine consécutive.
Voici l'état de la situation à la clôture des marchés:
Le S&P/TSX de la Bourse de Toronto perd 80 points ou 0,53% à 15108
A New York, le S&P 500 avance de 1,63 point ou 0,08% à 2122
Le Dow Jones avance de 20 points ou 0,11% à 18272
Le Nasdaq recule de 2,5 points ou 0,05% à 5048
Après des chiffres moroses sur l'économie américaine, Wall Street a terminé vendredi de façon hésitante une séance particulièrement peu animée, qui a néanmoins permis à l'indice élargi S&P de finir à son plus haut niveau historique, le Dow Jones gagnant 0,11%.
Selon des résultats définitifs, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average a pris 20,32 points à 18.272,56 points, et le S&P 500, jugé le plus représentatif par de nombreux investisseurs, a avancé de 0,08%, soit 1,63 point, battant ainsi un second record consécutif de clôture à 2.122,73 points.
Le Nasdaq, à dominante technologique, a en revanche perdu 0,05%, soit 2,50 points, à 5.048,29 points.
"La séance a été plutôt ennuyeuse", a résumé Dan Greenhaus, de BTIG. "Il ne s'est pas passé beaucoup de choses à la Bourse."
La journée a pourtant été marquée par un certain nombre de statistiques américaines, dont un recul inattendu de la production industrielle en avril, et, surtout, un déclin du moral des ménages ce mois-ci, lui aussi jugé surprenant.
"Au mieux, ce sont des chiffres ternes, et on peut même les considérer comme négatifs", a jugé Art Hogan, de Wunderlich Securities. "Pourtant, le marché n'y réagit pas vraiment, et c'est plutôt un bon signe."
Plusieurs observateurs attribuent la résistance de Wall Street à la stabilisation du marché obligataire, qui a rendu les investisseurs nerveux en chutant depuis la mi-avril, mais rebondit depuis jeudi.
Vers 15H15, le rendement des bons du Trésor à 30 ans reculait à 2,935%, contre 3,064% la veille au soir, témoignant d'une hausse de la demande pour la dette américaine. Celui des bons à 10 ans baissait à 2,144% contre 2,236% précédemment.
Pour M. Greenhaus, ce rebond s'explique "en partie par les indicateurs médiocres" du jour, car le marché de la dette est souvent considéré comme un refuge en cas d'incertitudes sur l'économie.