Bourse: Wall Street termine une dure journée en ordre dispersé

Publié le 06/12/2018 à 09:53, mis à jour le 06/12/2018 à 17:03

Bourse: Wall Street termine une dure journée en ordre dispersé

Publié le 06/12/2018 à 09:53, mis à jour le 06/12/2018 à 17:03

Courtier inquiet au New York Stock Exchange.

(Photo: Getty)

Wall Street a fini en ordre dispersé jeudi après un début de séance chaotique, les investisseurs ayant pu compter sur des informations selon lesquelles la Banque centrale américaine (Fed) pourrait ralentir ses augmentations de taux l’an prochain.

Selon les résultats définitifs à la clôture, l’indice vedette de Wall Street, le Dow Jones Industrial Average, a perdu 0,32 %, à 24 947,67 points.

L’indice Nasdaq, à forte coloration technologique, a pris 0,42 %, à 7 188,26 points.

L’indice élargi S&P 500 a cédé 0,15 % à 2 695,95 points.

À Toronto, le S&P/TSX a laissé aller 1,6%, ou 245 points, atteignant 14 937 points, lesté par le prix du pétrole et les tensions avec la Chine. 

Le huard, s'échangeait à un prix moyen de 0,74$US.

La séance avait pourtant très mal débuté à la Bourse de New York, l’indice Dow Jones perdant jusqu’à 3,14 % dans le sillage de l’arrestation au Canada, sur demande des États-Unis, d’une haute dirigeante du géant chinois des télécoms Huawei, suscitant l’ire de Pékin.

Cette affaire de justice menaçait de faire « partir en fumée » une potentielle résolution rapide de la guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis, d’après Art Hogan de B. Riley FBF, bien qu’aucune « intervention politique » n’ait eu lieu lors de cette arrestation, d’après le premier ministre canadien Justin Trudeau.

Mais les indices se sont ensuite nettement redressés peu avant la clôture à la faveur d’un article sur le site du Wall Street Journal affirmant que la Fed, qui affirme être désormais plus dépendante des données économiques dans ses choix d’augmentations de taux, pourrait ralentir ses hausses l’an prochain.

« Après la hausse de taux déjà prévue en décembre, elle pourrait se préparer à communiquer sur une pause », a décrypté Alan Skrainka de Cornerstone Wealth Management.

Cette nouvelle réjouit les investisseurs, car les hausses de taux de la Fed ont pour conséquence d’augmenter le coût du crédit et de ralentir les perspectives économiques aux États-Unis.

L’information n’a toutefois pas suffi à rendre l’ensemble des marchés optimistes, l’actualité autour de la guerre commerciale, la chute du géant Boeing dans son sillage (-3,09 %), et le nouveau plongeon des cours du pétrole, imposant une chape de plomb à Wall Street.

À New York, le cours du baril de brut a chuté de 1,50 dollar jeudi, pesant sur les entreprises du secteur, à l’instar de Chevron (-1,13 %), ExxonMobil (-1,31 %) ou Schlumberger (-4,08 %).

Sur le marché obligataire, le taux à 10 ans des États-Unis évoluait à 2,888 %, contre 2,914 % mardi à la clôture, et celui à 30 ans à 3,156 %, contre 3,173 % à la fermeture mardi.

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