La pharmaceutique Merck a dévoilé un bénéfice supérieur aux prévisions Photo: Bloomberg

Les négociations précédant l’ouverture officielle des Bourses laissent entrevoir une deuxième séance haussière consécutive, notamment grâce aux résultats de la pharmaceutique Merck.

Vers 8h55, les contrats à terme sur le S&P 500, le Dow Jones et le Nasdaq progressent de 0,24%, 0,24% et 0,23%.

Merck gagne plus de 1% après avoir dévoilé un bénéfice supérieur aux prévisions au premier trimestre. Rapporté par action et hors éléments exceptionnels, le résultat par action indicateur clé aux Etats-Unis, s'établit à 0,88$US, supérieur de 9 cents à la prévision (79 cents) moyenne des analystes,

«Les marchés restent indécis avant les grands rendez-vous de la semaine», ont noté les analystes de Saxo Banque.

La crise ukrainienne «continue à peser», même si les marchés boursiers ont connu un début de semaine «positif», ont observé pour leur part les économistes du Crédit Agricole CIB.

Moscou a promis lundi soir à Washington de ne pas envahir l'Ukraine, appelant les Etats-Unis à modérer leur «rhétorique», quelques heures après une nouvelle série de sanctions contre la Russie, accusée par les Occidentaux de jeter de l'huile sur le feu.

Alors que Wall Street a fini sans direction, la séance est rythmée par une importante série d'indicateurs à commencer par la croissance britannique a accélèré à 0,8% au premier trimestre.

En Allemagne, le dernier baromètre GfK publié avant l'ouverture des marchés a révélé que la crise en Ukraine commence à déstabiliser les consommateurs allemands et ternit leur optimisme sur la conjoncture de la première économie européenne. L'inflation en avril, propre à relancer les spéculations autour d'une éventuelle intervention de la Banque centrale européenne est attendue un peu plus tard dans la matinée.

L'octroi de crédits au secteur privé en zone euro a reculé de 2,2% en mars sur un an, comme en février et comme en janvier, a annoncé pour sa part la BCE, tandis que le moral des ménages, sur lequel le gouvernement compte pour soutenir l'économie, a flanché en avril en France.

Outre-Atlantique, les prix des logements (S&P/Case-Shiller) en février, la Confiance des consommateurs avril (Conference Board) sont aussi au programme alors que doit débuter une réunion de deux jours du Comité de politique monétaire de la Fed.

La cote continue par ailleurs d'être particulièrement animée du coté des valeurs, entre publications de résultats, fusions-acquisitions ou augmentation de capital.

Alstom reste néanmois suspendu jusqu'à mercredi alors que François Hollande est monté en première ligne lundi pour piloter depuis l'Elysée les discussions avec les prétendants au rachat de la branche énergie du groupe, l'américain General Electric et l'allemand Siemens.