Bourse: Toronto stimulée par la transaction Loblaw-Shoppers

Publié le 15/07/2013 à 16:38, mis à jour le 15/07/2013 à 17:27

Bourse: Toronto stimulée par la transaction Loblaw-Shoppers

Publié le 15/07/2013 à 16:38, mis à jour le 15/07/2013 à 17:27

Par AFP

[Photo : Bloomberg]

L’humeur de la Bourse de Toronto a été dictée tôt ce matin quand Loblaw a annoncé son intention de faire l’acquisition de la plus importante chaîne de pharmacies au pays, Shoppers Drug Mart.

L’indice S&P/TSX a poursuivi son ascension lundi avec un gain de 66 points (0,53%) pour clôturer à 12 528 points.

Évidemment, l’annonce de Loblaw a eu un impact immédiat sur le titre de la chaîne de pharmacies qui exploite notamment Pharmaprix. Le titre de Shoppers Drug Mart a terminé en hausse de plus de 24%, à 69,12$. La transaction a ranimé des scénarios de fusion et acquisition impliquant Jean Coutu et Metro. Le titre du pharmacien a gagné près de 5% et celui de l’épicier, 2,26 %.

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De son côté, la Bourse de New York a battu de nouveaux records historiques, à l'issue d'une séance en légère hausse, soutenue par de bons résultats trimestriels dans le secteur bancaire et en dépit de statistiques économiques en demi-teinte.

Selon les résultats définitifs à la clôture, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average et l'indice élargi Standard & Poor's 500 ont signé tous deux un troisième sommet d'affilée, s'adjugeant respectivement 0,13% (+19,96 points) à 15 484,26 points, et 0,14%, ou 2,31 points, à 1 682,50 points.

Le Nasdaq, à dominante technologique, s'est apprécié de 0,21%, soit 7,41 points, à 3 607,49 points, enregistrant un nouveau plus haut en presque 13 ans.

La séance fut assez calme, "mais en l'absence de nouvelles économiques négatives", le marché, peu nerveux, a su poursuivre sur sa lancée et atteindre ces nouveaux paliers inédits, a remarqué Art Hogan, de Lazard Capital Markets.

"Les commentaires du (président de la Réserve fédérale américaine, Ben) Bernanke la semaine dernière ont permis au marché de prendre un peu de recul et ne de pas examiner avec anxiété la moindre déclaration d'un membre de la Fed" ou la sortie de statistiques américaines, a expliqué Steven Rosen, de la Société Générale à New York.

Constatant que la situation actuelle de l'emploi et de l'inflation aux Etats-Unis reste éloignée des objectifs de son institution, M. Bernanke avait souligné la nécessité de poursuivre une politique "hautement accommodante".

Bien que "clairement décevantes", les ventes au détail, très suivies pour évaluer la vigueur de la consommation de la vigueur américaine, "ont poursuivi leur progression" à 0,4%, a relevé M. Hogan. Les experts avaient misé sur un plus grand dynamisme, à 0,7%.

D'autre part, l'indice sur l'activité manufacturière de la région de New York lundi a nettement dépassé les prévisions des analystes, s'établissant à 9,5% selon l'indice Empire State, les stocks des entreprises manufacturières et de distribution progressant modestement en mai.

Les résultats trimestriels ressortis au-delà des attentes de la banque Citigroup, dans le sillage des performances bien accueillies de JPMorgan Chase et de Wells Fargo vendredi, ont aussi participé à la bonne humeur, selon les analystes.

"Jusque-là, tout va bien, même si c'est encore le tout début" de cette saison des résultats, saison "qui pourrait devenir le moteur d'une nouvelle hausse du marché", a remarqué David Levy, gérant de portefeuilles de Kenjol Capital Management.

Le marché obligataire a progressé. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans a reculé à 2,556% contre 2,601% vendredi soir et celui à 30 ans à 3,611% contre 3,649%.

 

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