Alors que les titres miniers et de l’énergie plombaient Toronto, Wall Street hésitait légèrement vendredi à la mi-séance, ne voyant aucun indicateur économique capable de la galvaniser.

À Toronto, l’indice S&P/TSX reculait franchement, perdant 75 points (-0,52%) à la mi-séance pour s’établir à 14 512 points

La situation était plus calme à New York. Le Dow Jones Industrial Average grignotait 3,44 points (0,02%) , à 16 450,25 points tandis que le Nasdaq, à dominante technologique, cédait 7,83 points à 4.061,46 points (0,19%).

L'indice élargi Standard & Poor's 500 s'appréciait de 0,04% ou 0,72 point, à 1 871,57 points.

Les indices new-yorkais évoluaient sans entrain à l'orée du week-end, tentant sans grand succès de se remettre de leurs frayeurs de la veille. Wall Street s'était enfoncée dans le rouge jeudi, craignant une correction brutale des indices d'ici peu, sur fond d'indicateurs économiques et de résultats d'entreprises contrastés aux Etats-Unis.

"Le marché a perdu pas mal de plumes ces derniers jours et il essaye de se stabiliser" avant le week-end, a relevé Peter Cardillo, de Rockwell Global Capital.

Des indicateurs en demi-teinte soufflaient cependant le chaud et le froid et n'apportaient que peu de soutien aux investisseurs pour adopter une direction claire.

Une statistique sur le marché très surveillé de l'immobilier "a apporté une bonne surprise" au marché toutefois dans la matinée, a indiqué Patrick O'Hare de Briefing.com.

Les mises en chantier de logements ont bondi en avril à leur meilleur niveau depuis cinq mois. Elles ont grimpé de 13,2% en avril, soit bien plus que la hausse de 3% prévue par les analystes.

Moins encourageant cependant pour l'activité de la première économie mondiale, le moral des ménages américains a connu une baisse surprise en mai, selon une première estimation de l'Université du Michigan.

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