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Les investisseurs se montraient préoccupés par la recrudescence de la pandémie en Europe et aux États-Unis, ainsi que par la présidentielle américaine.
Wall Street préparait une ouverture dans le rouge, le S&P 500 reculant de 0,95%, à 3270 points, le Dow Jones flanchant de 1,01%, à 26290 points, et le Nasdaq perdant 1,20%, à 11206 points.
En Europe aussi les indices étaient affectés. À Paris, le CAC 40 baissait 0,09%, à 4565 points, le FTSE 100 de Londres cédait 0,33%, à 5563 points, et le DAX laissait aller 0,63%, à 11523 points.
Les grandes Bourses asiatiques ont terminé nettement dans le rouge vendredi.
À Tokyo, l’indice vedette Nikkei a baissé pour la cinquième séance consécutive, lâchant 1,52 % à 22 977 points, pour une chute totale de 2,3 % sur l’ensemble de la semaine. L’indice élargi Topix est descendu de 1,96 % à 1 579 points.
À Hong Kong, l’indice Hang Seng a chuté encore plus sévèrement (-1,95 % à 24 107 points). L’indice composite de Shanghai a cédé 1,47 % à 3 224,53 points et celui de Shenzhen a dégringolé de 2,29 % à 2 198 points.
« À court terme, la détérioration potentielle des conditions économiques mondiales en raison de la propagation du virus aux États-Unis et en Europe » va tirer les actions à la baisse, a résumé Tomoichiro Kubota, analyste marché chez Matsui Securities, cité par Bloomberg.
Par ailleurs, les investisseurs à Tokyo n’ont plus que peu de temps pour ajuster leurs positions avant l’élection présidentielle américaine qui se tient mardi prochain, s’agissant d’un jour férié au Japon, a relevé M. Kubota.
Du côté du pétrole
Les cours du pétrole étaient hésitants, après avoir chuté jeudi pour la deuxième séance d’affilée, plombés par les mesures sanitaires drastiques en Europe qui limitent la consommation de brut.
Vers 08H40 le prix du baril de brut américain WTI était en équilibre à 36,17 dollars et celui du baril de Brent londonien était quasiment stable à +0,11 % à 37,69 dollars
