Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture vendredi

Publié le 11/09/2020 à 07:55

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture vendredi

Publié le 11/09/2020 à 07:55

(Image: archives)

La Bourse de New York pointe vers une ouverture en hausse matin, au lendemain d'une autre débandade technologique sur Wall Street.

Les indices newyorkais reprennent vie avant l’ouverture. Selon les contrats à terme, le S&P 500 progresse de 0,71% %, à 3353,75 points, et le Nasdaq prend 0,91%, à 11 269,75 points, tandis que le Dow Jones récupère 0,58 %, à 27 585 points.

Les marchés européens étaient pour leur part mitigés. le CAC 40 à Paris fluctue de 0,16 %, à 5031,88 points. À Londres le FTSE 100 gagne 0,33 %, à 6023,04 points. À la Bourse de Francfort, le DAX était au neutre (-0,01 %), à 13 207,24 points.

Le contexte

Après avoir conduit les indices américains à des sommets historiques, les grands groupes technologiques des Etats-Unis connaissaient un début de mois de septembre chaotique avec le plongeon de leurs actions en Bourse.

Ces reculs ont un effet sur l'ensemble des places européennes qui surveillent nerveusement Wall Street depuis la rentrée. Vendredi, les indices européens étaient mitigés sur le sujet, le Dax allemand perdant 0,31% pendant que le FTSE 100 à Londres prenait 0,32%.

Toujours côté américain, «les investisseurs n'ont pas non plus apprécié l'échec hier au Sénat d'un nouveau programme d'aide d'environ 500 milliards de dollars proposés par les républicains», affirme John Plassard, spécialiste en investissements pour Mirabaud Securities.

Ce plan doit venir s'ajouter à un arsenal de mesures de soutien à l'économie américaine, initiées par le gouvernement ainsi que la Banque centrale. Ces décisions ont eu pour conséquence de faire reculer nettement la monnaie américaine face à l'euro ces derniers mois.

«C'est un environnement parfait pour un affaiblissement du dollar», note Didier Saint-Georges, membre du comité stratégique d'investissement de Carmignac qui mise sur une poursuite du recul de la devise.

La Banque centrale européenne s'est justement saisie jeudi de la question lors d'une conférence de presse, affirmant «surveiller attentivement» le niveau de la devise européenne, sans pour autant afficher d'inquiétude marquée.

Un euro fort est de nature à entraver l'activité économique et à limiter la hausse des prix, en rendant les importations moins chères.

«Mais pour le moment le message est clair : no change», affirment les analystes d'Aurel BGC.

À l'étranger

Les principales Bourses asiatiques ont terminé vendredi en hausse, malgré la rechute de Wall Street la veille, et Tokyo ayant été notamment rassurée par des déclarations de Yoshihide Suga, le grand favori pour succéder au Premier ministre Shinzo Abe.

Se rétablissant après un mauvais départ à cause de Wall Street, l'indice vedette de la Bourse de Tokyo, le Nikkei s'est apprécié de 0,74% à 23.406,49 points, gagnant ainsi 0,9% sur l'ensemble de la semaine écoulée. L'indice élargi Topix a grimpé vendredi de 0,72% à 1.636,64 points.

M. Suga, archi-favori de l'élection interne du Parti libéral-démocrate (PLD) lundi et d'un vote du Parlement mercredi pour succéder à Shinzo Abe, a déclaré que le Japon n'aurait pas besoin d'augmenter de nouveau la TVA dans les dix prochaines années.

Cette déclaration a été bien accueillie par les investisseurs, alors qu'un précédent relèvement de TVA en octobre dernier au Japon a fait chuter la consommation intérieure, avant même la pandémie de nouveau coronavirus.

«Il y a des attentes sur les Suganomics», a relevé Mamoru Shimode, stratégiste chez Resona Asset Management cité par l'agence Bloomberg.

Le dollar s'essouffle

L'euro progressait face au dollar vendredi, tandis que la livre continuait à souffrir du Brexit.

Vers 09H00 GMT, l'euro prenait 0,36% face au billet vert, à 1,1857 dollar.

La devise européenne s'était nettement appréciée jeudi dans la foulée d'une réunion de la Banque centrale européenne, avant d'effacer une bonne partie de ses gains.

Elle avait notamment profité des propos de la présidente de l'institution Christine Lagarde concernant la force de l'euro, qui pèse sur l'inflation. Selon elle, il n'est pas nécessaire d'agir à ce stade.

«Il y avait, sans aucun doute, certains investisseurs qui s'attendaient à ce que la BCE commente plus explicitement l'appréciation de l'euro et même qu'elle signale qu'un futur renforcement n'était pas désirable», a expliqué Derek Halpenny, analyste pour MUFG.

Mais selon lui, dans les propos de Mme Lagarde, il y avait aussi "le message qu'une plus forte opposition (à un euro fort, NDLR) pourrait se créer, surtout si les perspectives se dégradent et que l'inflation diminue", même si cela n'a pas été suffisant pour tempérer les ardeurs de la monnaie unique.

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