(Photo: Getty)
La Bourse de New York pointe vers une ouverture sous le point d'équilibre lundi matin, digérant les nouveaux records atteints vendredi, au démarrage d'une séance où la microéconomie sera de nouveau dans le viseur, avant plusieurs indicateurs américains importants.
Du côté des contrats à terme, le Dow Jones Industrial Average, l’indice vedette du parquet new-yorkais, est en baisse de 0,08% à 26 496 points. Toujours selon les contrats à terme, le Nasdaq, à forte coloration technologique, recule de 0,11% à 7832 points. Le S&P500, quant à lui, perd 0,09% à 2939 points.
Vendredi à New York, le Nasdaq et le S&P 500 ont grimpé à des niveaux inédits avec l'annonce d'une croissance bien plus forte que prévu au premier trimestre aux Etats-Unis et certains résultats d'entreprises meilleurs qu'attendu.
Contexte
«La séance du jour est sans grands enjeux, avant le mois de mai, à compter de la seconde partie de la semaine, qui pourrait être plus actif», a estimé dans une note Tangi Le Liboux, stratégiste pour le courtier Aurel BGC.
«Les publications de résultats seront encore nombreuses cette semaine et devraient donc occuper les marchés», a-t-il complété.
«Les investisseurs s'attarderont surtout (ce lundi) sur la publication des résultats d'entreprises, tels que ceux d'Alphabet, après la clôture américaine», ont abondé les experts de Mirabaud Securities Genève.
La Banque centrale américaine (Fed) tient à partir de mardi une réunion de politique monétaire au terme de laquelle elle devrait maintenir les taux d'intérêt inchangés, alors qu'elle est sous la pression constante de la Maison Blanche pour les garder bas, voire les réduire.
Sur le front politique européen, le Premier ministre socialiste espagnol Pedro Sanchez a, comme attendu, remporté dimanche les élections législatives mais devra, faute de majorité absolue, chercher des alliés pour gouverner un pays divisé, où l'extrême droite va entrer au parlement.
À l’étranger
La Bourse de Hong Kong a débuté la semaine à la hausse, dans le sillage de nouveaux records atteints par Wall Street vendredi et avec l'espoir d'une résolution du conflit commercial avec les Etats-Unis, mais Shanghai et Shenzhen ont reculé.
Pour Edward Moya, analyste pour Oanda, il «faut retenir que l'économie se porte bien et ne devrait pas connaître de récession de sitôt».
Toutefois, les observateurs alertent sur le fait que ces chiffres laissent apparaître certaines faiblesses qui pourraient faire ralentir la croissance dans les prochains mois.
Par ailleurs, les négociations entre les Etats-Unis et la Chine, qui doivent mettre fin à la guerre commerciale entre les deux pays, vont reprendre mardi à Pékin et se poursuivront à Washington la semaine prochaine.
Les observateurs s'accordent à penser qu'un accord devrait être trouvé, alors que des questions restent en suspens.
Les marchés chinois ont subi des pertes, craignant que les autorités ne mettent fin à leurs récentes mesures de relance.
«Les mauvais résultats des entreprises ont nui à la confiance et à la prise de bénéfices dans des actions qui avaient généré de solides gains supplémentaires à la vente», a déclaré à Bloomberg News Zhang Gang, analyste pour Central China Securities.
À l’agenda
Du côté des indicateurs, les dépenses et revenus des ménages pour le mois de mars aux États-Unis ainsi que l'inflation pour avril, mesurée par l'indice PCE, complèteront l'agenda.
