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REVUE DES MARCHÉS. Les places boursières européennes progressaient nettement lundi, Wall Street étant également orientée à la hausse, profitant notamment de la baisse des prix du pétrole.
L'Europe repartait clairement de l'avant. Wall Street se préparait à une ouverture proche de l'équilibre, les contrats à terme des trois indices principaux n'avançant que très peu.
En Asie, la Bourse de Tokyo a mis fin à sa série de neuf séances de hausse tandis celle de Shanghai n'a guère été impressionnée par l'annonce d'un confinement par secteur dans cette métropole de 25 millions d'habitants (+0,07%). Hong Kong a progressé.
Les indices boursiers à 8h29
Aux États-Unis, les contrats à terme du Dow Jones haussaient de 31,00 points (+0,09%) à 34 790,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 haussaient de 5,75 points (+0,13%) à 4 542,25 points. Les contrats à terme du Nasdaq haussaient de 28,25 points (+0,19%) à 14 784,00 points.
En Europe, les résultats étaient au vert. À Londres, le FTSE 100 récoltait 53,04 points (+0,71%) à 7 536,39 points. À Paris, le CAC 40 progressait de 117,75 points (+1,80%) à 6 671,43 points. À Francfort, le DAX augmentait de 284,98 points (+1,99%) à 14 590,74 points.
En Asie, le Nikkei de Tokyo a retraité de 205,95 points (-0,73%) à 27 943,89 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a gagné 280,09 points (+1,31%) à 21 684,97 points.
Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain lâchait 5,96 $ US (-5,23%) à 107,94 $ US. Le baril de Brent de la mer du Nord cédait 6,03 $ US (-5,00%) à 114,62 $ US.
Le contexte
Sur le marché de la dette, le taux d'intérêt américain à cinq ans est passé quelques heures au-dessus de celui à échéance 30 ans, du jamais vu depuis 2006. Le taux à 10 ans, qui fait référence, a dépassé les 2,5% avant de se tasser à 2,47%.
Afin de tenter de maîtriser l'inflation, qui est au plus haut depuis 40 ans, la Réserve fédérale américaine a réalisé une première hausse de ses taux directeurs en mars et compte poursuivre le mouvement tout au long de l'année, quitte à réfréner l'activité économique.
Son président Jerome Powell a assuré au cours d'un discours la semaine passée ne pas voir un risque élevé de récession l'année prochaine, car l'économie américaine est «très, très solide».
Jusqu'à présent, les marchés actions «se révèlent extrêmement résistants» malgré la flambée des rendements américains, observe Tapas Strickland, économiste à la National Australia Bank.
Par ailleurs, les investisseurs restent attentifs à la guerre en Ukraine qui dure depuis plus d'un mois. La Russie et l'Ukraine n'ont pas accompli jusqu'ici d'«avancées significatives» dans leurs négociations visant à mettre fin au conflit en Ukraine, a déclaré lundi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
Les délégations russe et ukrainienne sont attendues lundi à Istanbul (Turquie) pour une nouvelle session de discussions en face à face, qui doit débuter mardi.
Les investisseurs «espèrent qu'un accord de paix puisse être en vue» estime Victoria Scholar, analyste Interactive Investor.
Les prix du baril de pétrole perdaient plus de 5% lundi, lestés par un confinement partiel à Shanghai, capitale économique de la Chine, risquant de peser sur la demande de pétrole dans le pays.
Le gouvernement britannique a annoncé lundi avoir cédé le contrôle de la banque NatWest (+2,45%), nationalisée après la crise financière de 2008 et dont il détenait encore plus de la moitié du capital, en réduisant sa participation de 50,6% à 48,1%.
Presque toutes les valeurs bancaires européennes profitaient de la hausse des taux sur le marché obligataire, dont Société Générale (+4,19%), Banca Santader (+3,14%) ou encore Intesa (+3,94%).
Le dollar continuait de se renforcer, dans le sillage de la politique restrictive de la Fed. Un dollar américain s'échangeait à 0,9118 euro (+0,14%) et 124,15 yen (+1,72%), la monnaie japonaise étant en plus affaiblie par une nouvelle mesure accommodante de la banque du Japon.
Le bitcoin revenait proche de ses plus hauts de l'année (47 981 dollars américains) avec une avancée de 2,52% à 47 270 $ US vers 11h50 GMT.
