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Les marchés boursiers s'affichaient globalement dans le vert mardi matin, portées par la nette progression de Wall Street la veille, les investisseurs se focalisant à nouveau sur les signes de reprise économique plutôt que sur les risques de surchauffe.

Les indices

À Wall Street, vers 7h15, les contrats à terme du S&P 500 montaient de 10 points à 4 204 points, ceux du Dow Jones augmentaient de 76 points à 34 428 points et ceux du Nasdaq prenaient 47 points à 13 683 points.

En Europe, les marchés étaient mitigés à mi-séance. À Londres, le FTSE 100 cédait 0,11%, le CAC 40 de Paris gagnait 0,1% et le DAX de Francfort s'appréciait de 0,74%.

En Asie, la Bourse de Tokyo a elle aussi profité de la bonne orientation des marchés américains, signant une quatrième séance consécutive dans le vert (+0,67%). Même enthousiasme à Hong Kong (+1,6%) et à Shanghai (+2,4%).

Le contexte

De son côté, Wall Street a nettement progressé lundi, résolument optimiste quant au rythme de la reprise économique américaine avant une série d'indicateurs attendus dans la semaine.

«Les craintes d'inflation se sont apaisées» et «la Réserve fédérale américaine (Fed) a de nouveau souligné lundi que la hausse rapide du taux d'inflation ne sera qu'un effet temporaire», note Milan Cutkovic, analyste chez Axi.

Ainsi, «les investisseurs se concentrent davantage sur les attentes de croissance», ajoute-t-il.

Reflet de cet apaisement sur le front de l'inflation, les taux d'emprunt se détendaient très légèrement ce mardi des deux côtés de l'Atlantique.

Mais les statistiques sur les prix à la consommation attendues à la fin de la semaine aux États-Unis pourraient changer la donne, selon Vincent Boy, analyste marché chez IG France. 

Concernant les données du jour, la baisse de la consommation des ménages en Allemagne a conduit à un recul de 1,8% de la croissance au premier trimestre, selon l'Office statistique qui a corrigé à la baisse sa première estimation.

Le moral des entrepreneurs allemands s'est pour sa part sensiblement amélioré en mai grâce aux premières levées des restrictions sanitaires liées à la pandémie, même si la pénurie de composants pèse sur les perspectives dans l'industrie, selon le baromètre IFO.

La confiance des consommateurs en mai (Conference Board) et les ventes de maisons neuves en avril aux États-Unis sont attendues dans la journée.

Le vice-président de la Fed, Randal Quarles, sera par ailleurs auditionné devant le comité bancaire du Sénat.

En matière diplomatique, les dirigeants de l'Union européenne ont décidé lundi soir de fermer leur espace aérien à la Biélorussie et d'adopter un nouveau train de sanctions contre le régime d'Alexandre Loukachenko, accusé d'avoir dérouté un avion de ligne européen vers Minsk pour arrêter un dissident, dont ils ont exigé la libération immédiate.

Plusieurs compagnies aériennes, dont Air France, Singapore Airlines et Lufthansa, ont suspendu le survol de la Biélorussie.

Du côté du pétrole

Vers 7h15, le baril de WTI américain reculait de 0,33% à 65,83 $US et le baril de Brent de la mer du Nord perdait 0,19% à 68,33 $US.