Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture mardi

Publié le 23/03/2021 à 07:26

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture mardi

Publié le 23/03/2021 à 07:26

Un écran affiche des données boursières

(Photo: 123RF)

Les marchés boursiers européens repassaient dans le rouge mardi, dans le sillage de l'Asie, la dégradation de la situation sanitaire en Europe, où l’Allemagne va rester confinée pour le week-end de Pâques, différant les perspectives de reprise.

À Wall Street, vers 7h15, les contrats à terme du S&P 500 perdaient 15 points à 3 914 points, ceux du Dow Jones reculaient de 141 points à 32 478 points, et ceux du Nasdaq cédaient 12 points à 13 059 points.

De retour en Europe, les marchés étaient à la baisse à mi-séance. À Londres, le FTSE 100 diminuait de 24 points à 6 701 points. À Paris, le CAC 40 cédait 25 points à 5 972 points et à Francfort, le DAX lâchait 33 points à 14 623 points.

En Asie, la Bourse de Tokyo a rebondi à l'ouverture, mais sans parvenir à conserver ses gains par la suite, plombée par des prises de bénéfices: l'indice vedette Nikkei a perdu 0,61% et l'indice élargi Topix 0,94%.

Les Bourses chinoises ont également fini dans le rouge, Hong Kong reculant de 1,34%, Shanghai de 0,93%.

 

Le contexte

«Le prolongement des mesures de confinement, avec un arrêt complet de la vie en Allemagne pour Pâques, fait disparaitre l'optimisme» sur les marchés, selon Jochen Stanzl, analyste pour CMC Markets.

L'Allemagne, confrontée à une hausse «exponentielle» des contaminations et à un nouveau variant «beaucoup plus létal» de la COVID-19, va se placer en verrouillage renforcé pendant tout le week-end de Pâques, a annoncé tôt mardi la chancelière Angela Merkel.

Du 1er au 5 avril, le pays va vivre une «pause», avec des contacts entre personnes limités à leur minimum et les seuls commerces alimentaires autorisés à ouvrir.

«La montée des tensions diplomatiques mondiales, combinée à la hausse des cas de contamination de COVID-19, devrait peser sur l'appétit des investisseurs» mardi, abonde Ipek Ozkardeskaya, analyste pour Swissquote Bank.

«Un ralentissement des rendements américains, en retour, pourrait limiter les ventes liées à l'aversion au risque et encourager les investisseurs à revenir vers les actions technologiques», tempère-t-elle.

Mardi matin, les rendements obligataires refluaient légèrement des deux côtés de l'Atlantique, à commencer par le bon du Trésor américain à dix ans, qui s'établissait autour de 1,65%, contre 1,69% la veille.

Côté indicateurs, le taux de chômage a marqué le pas au Royaume-Uni à fin janvier grâce aux aides gouvernementales, mais les économistes s'attendent à une détérioration quand ce soutien prendra fin. Lors des trois mois achevés fin janvier, il s'est établi à 5% contre 5,1% fin décembre.

Plusieurs interventions de banquiers centraux animeront par ailleurs la séance, à commencer par celle du gouverneur de la Banque d'Angleterre, Andrew Bailey, en début d'après-midi.

Peu avant la clôture européenne, le président de la Banque centrale américaine (Fed), Jerome Powell, et la secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, seront entendus devant la Chambre des représentants.

 

Du côté du pétrole

Vers 7h30, le baril de WTI américain plongeait de 4,81% à 58,60 $US et le baril de Brent de la mer du Nord perdait également 4,81% à 61,51 $US.

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