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REVUES DES MARCHÉS. Les Bourses mondiales étaient bien orientées jeudi après plusieurs séances de baisse, les anticipations des politiques monétaires des investisseurs et des banquiers centraux convergeant.
Les indices boursiers à 08h30
Les contrats à terme du Dow Jones montaient de 107,00 points (+0,32%) à 33 186,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 avançaient de 23,50 points (+0,59%) à 4 022,50 points. Les contrats à terme du Nasdaq affichaient une hausse de 130,25 points (+1,08%) à 12 227,75 points.
À Londres, le FTSE 100 descendait de 11,30 points (-0,14%) à 7 919,33 points. À Paris, le CAC 40 augmentait de 30,42 points (+0,42%) à 7 329,68 points. À Francfort, le DAX augmentait de 95,59 points (+0,62%) à 15 495,48 points.
En Asie, le Nikkei de Tokyo a perdu 368,78 points (-1,34%) à 27 104,32 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a terminé en baisse de 72,49 points (-0,35%) à 20 351,35 points.
Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain progressait de 0,91 $US (+1,23%) à 74,86 $ US. Le baril de Brent de la mer du Nord haussait de 0,86 $ US (+1,07%) à 81,46 $US.
Le contexte
Les marchés américains se dirigeaient vers une ouverture en hausse, entre 0,25% et 0,90% selon les contrats à terme.
Le compte-rendu de la dernière réunion monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed) «n’a apporté que peu de réconfort» aux investisseurs, tant «la détermination des responsables politiques à rester fermes sur l’inflation était claire», a déclaré Susannah Streeter, responsable des marchés chez Hargreaves Lansdown.
«Les données jusqu’à présent pourraient signifier que l’inflation revient sous contrôle, mais ce n’est pas encore assez rassurant» pour que la cible des 2% soit atteinte sans «un durcissement monétaire plus agressif», décrit-elle.
Depuis deux semaines, les investisseurs remontent leurs prévisions de hausse des taux directeurs des banquiers centraux, après des discours insistant sur le fait que la lutte contre l’inflation n’est pas terminée.
Sur le marché des changes, l’euro progressait légèrement face au dollar, de 0,07% à 1,0613 $US, après avoir touché son plus bas niveau depuis début janvier. La livre était stable à 1,2045 $US.
Sur le marché obligataire, les taux souverains européens montaient légèrement, autour de leur plus haut niveau de l’année.
Le rapport sur l’inflation américaine PCE, attendu vendredi, donnera de nouvelles indications aux investisseurs. Avant cela, les investisseurs prendront connaissance de la deuxième estimation du PIB américain pour le quatrième trimestre et l’année 2022.
De nombreux résultats d’entreprises ont encore été publiés en Europe, la dernière salve des résultats annuels.
Le spécialiste des cartes graphiques Nvidia, un des leaders du marché dans les puces appliquées à l’intelligence artificielle, bondissait de plus de 10% dans les échanges électroniques d’avant-séance à Wall Street, après ses résultats annuels.
Les résultats ont porté d’autres entreprises à travers le monde, de Taïwan Semi Conductor en Asie (+2,17%), à STMicroelectronics (+2,30%), ASM International (+2,12%) et Infineon (+2,06%) en Europe. Le géant britannique de la publicité WPP a annoncé jeudi un bénéfice net part du groupe en hausse de 7% à 682,7 millions de livres en 2022, porté par la progression de son chiffre d’affaires et un ambitieux plan de transformation. L’action prenait 2,80% et celle de son concurrent français Publicis 0,45%.
Le groupe industriel britannique Rolls-Royce a annoncé une lourde perte annuelle en 2022 en raison d’une charge comptable massive liée à des contrats de change, mais le groupe a vu son chiffre d’affaires s’envoler, porté notamment par des commandes en hausse. L’action de la holding du groupe à Londres s’envolait de 25%.
En France, l’assureur Axa montait de 4,48% après ses résultats et Bouygues de 2,58%, mais le lunetier EssilorLuxottica reculait de 3,18%. Pirelli prenait 2,98% à Milan, mais Eni reculait de 3,56%. À Londres, Anglo Américan reculait de 0,97%, un peu moins que le reste du secteur minier, comme Antofagasta (-2,48%).
Le réassureur Munich Re (-2,8%) a annoncé un bénéfice net annuel de 3,4 milliards d’euros, meilleur qu’anticipé à l’automne.
Les prix du pétrole augmentaient légèrement après les pertes du début de semaine. Le prix du gaz naturel européen était stable à 50 euros le mégawattheure.
