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REVUES DES MARCHÉS. La hausse des Bourses mondiales s'affirmait mercredi, les investisseurs évacuant le revirement de politique monétaire au Japon pour se satisfaire des derniers bons résultats d'entreprises aux États-Unis.

L'Europe boursière accélérait sa hausse par rapport à l'ouverture. Wall Street, après avoir laborieusement brisé mardi une série de quatre séances de baisse, se dirigeait vers une ouverture plus vigoureuse avec des gains selon les contrats à terme des trois principaux indices.

Les indices boursiers à 08h15

Aux États-Unis, les contrats à terme du Dow Jones gagnaient 298,00 points (+0,90%) à 33 351,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 affichaient une hausse de 27,25 points (+0,71%) à 3 876,50 points. Les contrats à terme du Nasdaq gagnaient 56,75 points (+0,51%) à 11 232,50 points.

À Londres, le FTSE 100 progressait de 75,09 points (+1,02%) à 7 445,71 points. À Paris, le CAC 40 récoltait 80,54 points (+1,25%) à 6 530,97 points. À Francfort, le DAX progressait de 123,90 points (+0,89%) à 14 008,56 points.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a perdu 180,31 points (-0,68%) à 26 387,72 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a haussé de 65,69 points (+0,34%) à 19 160,49 points.

Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain gagnait 1,68 $ US (+2,20%) à 77,91 $ US. Le baril de Brent de la mer du Nord gagnait 1,81 $ US (+2,26%) à 81,80 $ US.

Le contexte

Des résultats thermomètre de l'activité économique américaine, comme ceux du groupe d'équipements sportifs Nike ou du transporteur express Fedex, ont été bien accueillis par les investisseurs.

Après une semaine dernière agitée par les banques centrales, prolongée mardi par un revirement Japon, «le calme relatif» avant la fin de l'année «est un soulagement bienvenu pour les investisseurs qui ont subi trop de chocs», relève Stephen Innes de Spi AM.

Mais cela signifie aussi que ce mouvement de marché, dans des volumes d'échanges plus restreints, reste assez fragile et ne constitue pas «un net renversement de tendance», selon Pierre Veyret, analyste d'ActivTrade. 

Les dernières séances de l'année sont souvent le moment d'une séquence haussière.

Le calendrier est allégé avant les fêtes de fin d'année, avec seulement à l'agenda mercredi l'indice d'activité manufacturière de la région de Philadelphie pour décembre ainsi que la confiance des consommateurs américains en décembre.

Le principal évènement de la semaine reste l'indicateur de l'inflation aux États-Unis PCE, qui sera publié vendredi.

En Asie, la Bourse de Tokyo a continué d'accuser le coup du revirement de la banque centrale du Japon, qui a fait bondir le yen et pénalisé les grandes entreprises exportatrices. L'indice principal a reculé de 0,68%. 

Le rendement de l'emprunt souverain du Japon s'est déjà rapproché du nouveau plafond de la Banque du Japon, à 0,47%. En Europe et aux Etats-Unis, les taux obligataires se stabilisaient après plusieurs séances de hausse.

Les résultats meilleurs qu'attendu de Nike aux États-Unis profitaient aux enseignes et marques sportives en Europe: JD Sport prenait 4,81% à Londres, Puma 8,19% et Adidas 6,46% à Francfort. 

La marque américaine prenait de son côté plus de 10% dans les échanges électroniques avant l'ouverture de Wall Street.

«La demande pour ses produits reste impressionnante malgré le contexte économique», note Sam North, analyste chez eToro.

«Même si les marges ont été sous pression à cause des niveaux de stocks, elles n'ont pas été inférieures aux attentes», soulignent pour leur part les analystes de la Deutsche Bank.

Au lendemain de son plus grand bond face au billet vert depuis 1998, le yen se stabilisait autour de 131,85 yens pour un dollar américain vers 7h45.

L'euro grappillait 0,03% à 1,0627 $ US.

Les cours du pétrole poursuivaient leur hausse, portés par le redémarrage économique de la Chine, qui reste toutefois incertain, le pays faisant face à une vague d'infections liée à sa réouverture.

Le bitcoin reculait de 0,16% à 16 855 $ US.