Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture mercredi 17 janvier

Publié le 17/01/2024 à 08:25, mis à jour le 17/01/2024 à 08:34

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture mercredi 17 janvier

Publié le 17/01/2024 à 08:25, mis à jour le 17/01/2024 à 08:34

(Photo: Getty Images)

REVUES DES MARCHÉS. Les Bourses mondiales sont en nette baisse mercredi après la publication de la croissance du PIB annuel chinois et des commentaires de banquiers centraux moins optimistes que les marchés quant aux prochaines baisses des taux directeurs.


Les indices boursiers à 8h00

Les contrats à terme du Dow Jones diminuaient de -148,00 points (-0,39%) à 37 405,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 affichaient un recul de -21,00 points (-0,44%) à 4 777,50 points. Les contrats à terme du Nasdaq retraitaient de -86,50 points (-0,51%) à 16 880,00 points.

À Londres, le FTSE 100 lâchait -130,65 points (-1,73%) à 7 427,69 points. À Paris, le CAC 40 cédait -83,39 points (-1,13%) à 7 314,61 points. À Francfort, le DAX descendait de -162,58 points (-0,98%) à 16 409,10 points.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a perdu -141,43 points (-0,40%) à 35 477,75 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a baissé de -589,02 points (-3,71%) à 15 276,90 points.

Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain reculait de -1,63 $ US (-2,25%) à 70,77 $ US. Le baril de Brent de la mer du Nord reculait de -1,51 $ US (-1,93%) à 76,78 $ US.

 

Le contexte

La Chine a connu en 2023 sa croissance la plus faible depuis trois décennies hors période de Covid, au moment où une crise dans l’immobilier et les incertitudes fragilisent la reprise pour la deuxième puissance mondiale. Un chômage record des jeunes et le ralentissement mondial grippent également des moteurs traditionnels de la croissance chinoise.

Dans ce contexte, le pays a vu son produit intérieur brut (PIB) croître sur un an de 5,2%. Si ce rythme faisait bien des envieux dans la plupart des grandes économies, il n’en reste pas moins le plus faible pour la Chine depuis 1990 (3,9%), hors période de Covid.

«La réplique sur les marchés mondiaux ne s’est pas fait attendre, les Bourses européennes accélèrent leur repli», commentent les économistes de RichesFlores Research.

 

Autre facteur de perturbations sur les marchés, les commentaires des banquiers centraux cette semaine «ont repoussé les attentes quant aux baisses des taux directeurs» des banques centrales européenne et américaine, souligne Michael Hewson, analyste de CMC Markets.

«Avec une activité économique et un marché du travail en bonne santé, et une inflation qui descend progressivement à 2%, je ne vois aucune raison d’agir aussi vite ou de réduire aussi rapidement que par le passé», a déclaré Christopher Waller, gouverneur de la Fed, tandis que la semaine dernière le marché s’attendait majoritairement à une baisse des taux de la Fed dès mars.

«Christopher Waller s’est exprimé hier depuis les États-Unis, mais de nombreux homologues prennent la parole depuis le Forum économique mondial de Davos cette semaine pour tenter de ramener le marché à la raison», commente Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank.

La présidente de la BCE, Christine Lagarde a quant à elle déclaré lors d’un entretien à Bloomberg à Davos qu’il était probable que l’institution monétaire procède à une baisse de ses taux directeurs durant l’été, rappelant toutefois la «dépendance aux données» macroéconomiques qui seront publiées et qu’un «niveau d’incertitude» persiste à ce stade.

À Wall Street, les contrats à terme des principaux indices oscillaient entre -0,30% et -0,47% en amont de l’ouverture des marchés.

Sur le marché obligataire, les rendements sur les bons du Trésor à dix ans évoluaient à 4,28%, restant au-dessus de la barre des 4% dépassée la veille.

 

888 dévisse

Le groupe britannique de paris en ligne 888 dévissait à la Bourse de Londres mercredi après avoir annoncé une nette baisse de son chiffre d’affaires annuel, en raison d’un durcissement de la réglementation au Royaume-Uni et de la mise en conformité sur d’autres marchés.

Ces annonces faisaient chuter le titre de 6,67%.

 

Le pétrole en baisse

Les prix du pétrole baissaient, le marché ignorant les tensions en mer Rouge en l’absence de ruptures d’approvisionnement en brut et se focalisant ainsi sur les facteurs baissiers, notamment l’appréciation du dollar et la croissance chinoise décevante.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mars, perdait 1,47%, à 77,14 $US et son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en février, baissait de 1,73%, à 71,15 dollars.

Sur le marché des changes, l’euro était stable (+0,02%) face au dollar, à 1,0877 $US pour un euro.

La livre gagnait quant à elle 0,37% à 1,2684 $US pour une livre, se reprenant après la publication d’une inflation en légère hausse au Royaume-Uni, qui a surpris les investisseurs et pourrait inciter la Banque d’Angleterre (BoE) à retarder la détente de ses taux.

Le bitcoin lâchait 2,16% à 42 495 $US.

 

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