Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture vendredi

Publié le 16/07/2021 à 07:16

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture vendredi

Publié le 16/07/2021 à 07:16

(Photo: Getty Images)

Les Bourses européennes se redressaient vendredi, au lendemain d'une séance passée dans le rouge, même si les craintes entourant la résurgence des cas de COVID-19 dans le monde et la trajectoire de l'inflation restaient en toile de fond.

 

Les indices

Aux États-Unis, vers 7h15, Wall Street se dirigeait vers une ouverture en hausse. Les contrats à terme du Dow Jones montaient de 26 points, ou de 0,07%, à 34 890 points. Ceux du S&P 500 prenaient 5 points, ou 0,12%, à 4 357 points tandis que ceux du Nasdaq gagnaient 25 points, ou 0,17%, à 14 816 points.

En Europe, les marchés étaient mitigés à mi-séance. À Londres, le FTSE 100 gagnait 0,21%. À Paris, le CAC 40 baissait de 0,51% et à Francfort, le DAX lâchait 0,07%.

Plus tôt en Asie, la Bourse de Tokyo a accusé le coup (-0,98%) en raison d'une situation sanitaire qui ne cesse d'empirer dans la capitale nippone. 

La recrudescence de l'épidémie de COVID-19 a aussi poussé la Banque du Japon à légèrement abaisser vendredi sa prévision de croissance pour le pays sur l'exercice 2021-2022 qui a démarré le 1er avril, tout en maintenant son statu quo monétaire. 

En Chine, la Bourse de Shanghai a également reculé (-0,7%) tandis que celle de Hong Kong a pris 0,2%.

 

Le contexte

Wall Street avait terminé en ordre dispersé jeudi, reprenant son souffle sous l'effet de très bons résultats d'entreprises et de prises de bénéfices.

«Les marchés, notamment les Bourses européennes, subissent une période d'essoufflement de la prise de risques», relève Sebastian Paris Horvitz, analyste chez LBPAM. 

«Ceci peut être attribué en partie à des prises de profits après la forte progression des indices depuis le début d'année, aux craintes que fait peser sur la croissance future la progression de la souche Delta du virus et l'anticipation d'une phase de croissance plus faible en 2022, avec notamment un soutien de politique économique moins puissant que jusqu'ici», explique-t-il.

Des interrogations quant à la trajectoire future de l'inflation, en particulier aux États-Unis, continuent par ailleurs à planer sur le marché.

La baisse des taux longs sur le marché obligataire, avec le dix ans américain qui est brièvement repassé sous le seuil des 1,30% jeudi, semble toutefois montrer que les investisseurs adhèrent au scénario ardemment défendu par la Réserve fédérale américaine (Fed) d'une accélération transitoire de l'inflation.

Son président Jerome Powell a répété cette semaine que l'inflation «devrait rester élevée dans les prochains mois avant de ralentir». Même son de cloche du côté de la secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, jeudi.

Côté indicateurs, ce sera au tour de la zone euro de publier ce vendredi ses chiffres d'inflation pour juin (deuxième estimation).

Suivront les ventes au détail pour le mois dernier aux États-Unis ainsi que l'estimation préliminaire de la confiance des consommateurs en juillet (Université du Michigan).

Le luxe fait grise mine

En dépit des bons résultats publiés par Burberry à Londres et Richemont en Suisse, le compartiment du luxe voyait rouge en Europe, victime de prises de bénéfices après un parcours boursier florissant depuis le début de l'année et sur fond d'inquiétudes concernant la reprise du tourisme sur le Vieux Continent.

Burberry reculait de 4,61% à 1 974,50 pence après un rebond de ses ventes lors de son premier trimestre décalé, ces dernières ayant retrouvé leur niveau d'avant la COVID-19 à périmètre comparable, même si des difficultés persistent en Europe avec l'absence de touristes.

Richemont, propriétaire de la maison de joaillerie Cartier, ne bénéficiait pas davantage (-0,89% à 111,15 francs suisses) d'une vive reprise de ses ventes trimestrielles, qui ont là encore dépassé leurs niveaux d'avant-crise, portées par l'Asie Pacifique, la zone Amériques et le Moyen-Orient.

À Paris, Hermès perdait 1,58% à 1 249,00 euros, Kering refluait de 1,50% à 728,70 euros et LVMH de 0,95% à 656,90 euros.

L'automobile voit le but du tunnel

À Francfort, Volkswagen gagnait 0,69% à 211,80 euros après que sa filiale Porsche, comme d'autres constructeurs premium allemands, a sensiblement augmenté ses ventes au premier semestre 2021.

Même embellie chez le constructeur français Renault (+1,15% à 31,70 euros), qui a vu ses ventes progresser au premier semestre de 18,7% par rapport au début pandémique de l'année 2020, même si elles restent en retrait de 24,2% par rapport au premier semestre 2019.

 

Du côté du pétrole

Vers 7h15, le prix du baril de WTI américain gagnait 0,11% à 71,73 $US et le baril de Brent de la mer du Nord demeurait stable à 73,47 $US.

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