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Les marchés européens reprenaient leur souffle mardi, au lendemain d'un bond significatif tandis que la tendance haussière a perduré sur les places asiatiques, en attendant le retour des investisseurs américains après un week-end prolongé.
À Wall Street, les contrats à terme sur le S&P 500 rapportaient 21 points, ou 0,55%, à 3 952 points. Ceux du Dow Jones augmentaient de 205 points, ou de 0,65%, à 31 602 points et ceux du Nasdaq avançaient de 67 points, ou de 0,49%, à 13 872 points.
En Europe, les marchés se tenaient proches de l'équilibre, sauf en France, à mi-séance. À Londres, le FTSE 100 gagnait 10 points, ou 0,16%, à 6 767 points. À Paris, le CAC 40 augmentait de 82 points, ou de 1,45%, à 5 786 points. À Francfort, le DAX était stable (-0,01%) à 14 107 points.
À Tokyo, l'indice vedette Nikkei, revenu lundi au-dessus des 30 000 points pour la première fois en plus de trente ans, a encore grimpé de 1,28%. À Hong Kong, l'indice Hang Seng a rouvert sur les chapeaux de roue après un week-end prolongé, clôturant en hausse de 1,9% à des niveaux remontant à juin 2018.
Les bourses chinoises demeuraient fermées pour les vacances du Nouvel an lunaire.
Le contexte
Avec des résultats d'entreprises dans l'ensemble bien accueillis, une évolution positive du dossier vaccinal, des perspectives de relance aux États-Unis et des soutiens sans faille de la part des banques centrales comme des gouvernements, le contexte joue en faveur des actifs risqués au détriment des valeurs refuges.
D'où le rebond des taux à dix ans qui a pris de l'ampleur sur le marché de la dette souveraine en zone euro.
«Les marchés espèrent que la campagne de vaccination mondiale conduira au retour à la normalité, peut-être plus tôt qu'initialement escompté», souligne M. Cutkovic.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a autorisé l'utilisation en urgence du vaccin contre la COVID-19 développé par le laboratoire AstraZeneca avec l'université d'Oxford, élargissant ainsi l'accès aux pays en développement.
Parallèlement aux campagnes de vaccination en cours, la Commission européenne va lancer mercredi un programme baptisé «Hera incubator» ayant vocation à étudier les mutations de la COVID-19.
Du côté du pétrole
Vers 7h15, le prix du baril américain de WTI prenait 0,74%, à 59,91 $US, et celui du baril de Brent de la mer du Nord était stable (-0,05%), à 63,27 $US.
