Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture mardi

Publié le 15/03/2022 à 08:18, mis à jour le 15/03/2022 à 08:21

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture mardi

Publié le 15/03/2022 à 08:18, mis à jour le 15/03/2022 à 08:21

(Photo: Getty Images)

REVUE DES MARCHÉS. Les Bourses occidentales restaient prudentes mardi, après la chute des places chinoises confrontées à de nouveaux confinements en Chine et alors que des pourparlers entre l'Ukraine et la Russie sont attendus. 

En Europe, les indices évoluaient à la baisse après avoir perdu jusqu'à 2,5% dans la matinée. À Wall Street, l'indice technologique Nasdaq est attendu en léger rebond, après un repli de plus de 2% la veille. Le Dow Jones et le S&P 500 devraient rester stables à l'ouverture, selon leurs contrats à terme.

Minées par une forte baisse des actions du secteur technologique, les bourses de Hong Kong a plongé de 5,72% et de Shanghai de 4,95%.

 

Les indices boursiers à 8h10

Aux États-Unis, les contrats à terme du Dow Jones lâchaient 13,00 points (-0,04%) à 32 931,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 affichaient une hausse de 2,50 points (+0,06%) à 4 174,50 points. Les contrats à terme du Nasdaq gagnaient 28,75 points (+0,22%) à 13 074,25 points.

En Europe, les résultats sont à la baisse. À Londres, le FTSE 100 baissait de 57,37 points (-0,80%) à 7 136,10 points. À Paris, le CAC 40 reculait de 78,35 points (-1,23%) à 6 291,59 points. À Francfort, le DAX descendait de 169,07 points (-1,21%) à 13 760,04 points.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a clôturé en hausse de 38,63 points (+0,15%) à 25 346,48 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a perdu 1 116,58 points (-5,72%) à 18 415,08 points.

Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain cédait 7,77 $ US (-7,54%) à 95,24 $ US. Le baril de Brent de la mer du Nord baissait de 7,47 $ US (-6,99%) à 99,43 $ US.

 

Le contexte

Face à un nombre record de cas quotidiens de COVID-19 en Chine, les autorités ont confiné plusieurs villes et régions, dont la capitale technologique Shenzhen, entraînant l'arrêt de nombreuses usines comme celles du fournisseur d'Apple, le fabricant électronique Foxconn.

Cette situation «assombrit les perspectives de croissance de la Chine», souligne Christian Parisot pour le courtier Aurel BGC. Le pays s'était fixé début mars un objectif de croissance «d'environ 5,5%» en 2022. 

Les craintes d'un ralentissement économique ont gagné le marché du pétrole brut. Le baril WTI et celui de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai ont tous deux repassé sous la barre des 100 dollars américains, une semaine après avoir atteint leur plus haut niveau depuis 2008 du fait de l'invasion de l'Ukraine par la Russie.

«Les nouvelles mesures de confinement vont continuer d'aggraver les perturbations sur la chaîne d'approvisionnement et ajouter aux inquiétudes concernant l'inflation» au niveau mondial, estime Ipek Ozkardeskaya, analyste chez SwissQuote. 

Les marchés restent en outre suspendus aux pourparlers entre l'Ukraine et la Russie et espèrent chaque session qu'un cessez-le-feu soit négocié. 

Un nouveau round de discussions est prévu ce mardi, alors que les frappes russes se multiplient à Kyiv même et que l'armée russe élargit son offensive à tout le pays, au 20e jour de son invasion de l'Ukraine. 

Le Royaume-Uni a imposé de nouvelles sanctions commerciales contre la Russie.

«La perspective de sanctions économiques de la part de l'Occident (contre la Chine) soulevée par la possibilité d'un soutien militaire à la Russie» a également pesé sur le moral des marchés, affirme Pierre Veyret, analyste chez ActivTrades.

La guerre en Ukraine a touché de plein fouet le moral des investisseurs allemands, qui a chuté de façon record en mars.

Les marchés attendent aussi avec impatience les conclusions de la réunion de politique monétaire de la banque centrale américaine (Réserve fédérale, Fed), qui débute ce mardi. 

La Fed devrait augmenter son taux directeur d'un quart de point et «ce ne sera certainement pas la dernière (hausse) car l'activité du marché laisse entrevoir six à sept autres hausses de taux pour les douze prochains mois aux États-Unis», note Ipek Ozkardeskaya.

Dans cette perspective, les taux obligataires sont nettement montés lundi. Ce mardi, ils étaient stables, le rendement de la dette américaine à 10 ans s'établissant à 2,13% vers 11h40 GMT, au plus haut depuis juillet 2019.

La Chine étant l'un des principaux marchés des entreprises du luxe, les mesures de confinement des autorités font craindre une baisse des revenus du secteur.

À Paris, Kering perdait 2,82% et Hermès 2,48%. À Zurich, Richemont lâchait 2,23% et Swatch 2,83%. À Milan, Tod's cédait 3,67%, Salvatore Ferragamo 3,87%.

L'Union européenne avait de son côté annoncé vendredi qu'elle allait interdire les exportations de produits de luxe vers la Russie.

Le titre de l'opérateur de l'aéroport de Francfort reculait de 5,01%, après des prévisions jugées décevantes sur l'exercice en cours.

Vers 7h35, heure du Québec, l'euro se négociait à 1,0986 $US, en hausse de 0,42% par rapport à la clôture de la veille.

Le bitcoin était stable à 38 710 $US.

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